Ici, Bellanger s’en prend au Printemps Républicain, que tout le monde, soyons honnête, avait oublié, et affuble quelques personnages publics de sobriquets grotesques. Voilà bien une des plaies majeures du roman français : le roman politique de petit malin. Enfin, malin, c’est vite dit : le style post-houellebecquien de Bellanger n’a jamais été aussi proche du zéro – on jurerait lire un rapport d’activité livré par un col blanc de Mc Kinsey. Sans craindre le ridicule l’auteur se place sous le patronage de Balzac. Las, son projet romanesque n’est qu’un vilain pansement boursouflé appliqué sur sa moraline de petit homme de gauche duplice et méchant.
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