Alstom, McKinsey ou patrimoine ? Ces trois scandales d’État, en plus des affaires ayant touché ses ministres (voir notre sélectron à ce sujet), éclaboussent Emmanuel Macron. Cependant, aucune d’entre elles ne semble avoir de prise sur l’opinion qui le place à 28% dans les sondages à ce jour. Bénéficiant d’une immunité injustifiée due à sa gestion des crises du Covid et de l’Ukraine, Emmanuel Macron semble intouchable.
Pourtant, quand on repasse son quinquennat à la loupe, il y a de quoi faire un parallèle avec Nicolas Sarkozy en matière de soupçons de corruption. Premièrement, Alstom. En 2014, l’entreprise française tente de passer un accord avec l’américain General Electric. Immédiatement, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg s’oppose vivement à la vente de la branche Énergie d’Alstom à une entreprise étrangère. Il fait tout son possible pour l’empêcher, mais est viré du gouvernement et remplacé par Emmanuel Macron qui entérine la chose. Pourtant, à plusieurs reprises, M. Macron a menti en disant qu’il n’avait rien à voir là-dedans. Devant tous les Français, il a clamé n’avoir jamais eu connaissance du dossier et l’avoir simplement signé. Or, il est avéré qu’Emmanuel Macron a eu connaissance de cette histoire dès 2012 selon les propos de David Azéma, ancien directeur de l’Agence des participations de l’État, durant son audition en 2018 devant la commission d’enquête parlementaire présidée par le député Olivier Marleix. Un autre problème majeur est que les banquiers et les avocats en charge du dossier ont été rémunérés à hauteur de 262 millions d’euros…et ont été pour certains donateurs de la campagne d’Emmanuel Macron. Le député LR Olivier Marleix dénonce ainsi un « pacte de corruption » et a saisi le parquet national financier à ce sujet. [...]
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