« Je suis ici pour vous dire, la main sur le cœur, que je n’ai pas menti à la Chambre [des Communes] » a déclaré solennellement Boris Johnson devant la Privileges Committee mardi dernier. Cette commission parlementaire est chargée d’enquêter sur la possibilité que Boris Johnson ait menti aux Communes en affirmant que les règles en vigueur pendant les confinements de mai puis de novembre 2020 ont bien été respectées à Downing Street.
La mise à l’épreuve fut difficile pour BoJo, alors qu’en parallèle de son audition il subissait une défaite symbolique à la Chambre des communes
Une enquête à ce sujet avait été déclenchée après les révélations dans la presse sur la tenue de fêtes dans les bureaux du Premier ministre, à partir de décembre 2021. La mise à l’épreuve fut difficile pour BoJo, alors qu’en parallèle de son audition il subissait une défaite symbolique à la Chambre des communes, qui a adopté le cadre de Windsor (Windsor Framework) par 515 voix contre 29 seulement, dont la sienne. Une victoire pour le Premier ministre Rishi Sunak, mais une défaite sévère pour son prédécesseur qui espérait sans doute susciter une opposition plus large à ce texte. Parmi les rebelles à cet accord se trouvaient les six députés du parti unioniste nord-irlandais, le DUP (Democratic Unionist Party) et des figures du parti conservateur, dont l’ancienne Première ministre Liz Truss et Jacob Rees-Moog, ancien ministre et fidèle de BoJo.
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