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L’humanité trans : demain, tous dauphins !

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Publié le

10 août 2018

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Bruce jenner

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Transgenres, transraciaux et transspécistes : ils refusent d’être « assignés » à leur sexe, à leur race, et même à leur propre espèce. Ces nomades de l’identité pensent que leur corps biologique ne s’accorde pas avec leur psyché et leurs aspirations profondes. Refusant le sort pendable que la nature leur a joué, ils croient en la métempsycose du vivant, se réincarnant au cours de leur vie en un même qui est un autre, en un individu similaire mais différent.

 

Et si la réalité n’était qu’une illusion ? Et si derrière l’ego se cachait un vrai soi que la société et les conventions refuseraient d’accepter ? C’est bien ce défi que nous tend présentement cette humanité qui se transfère littéralement dans d’autres entités biologiques, demain, peut-être, dans des corps entièrement cybernétiques. Aux Etats-Unis, certains ont désormais recours à des opérations de « chirurgie de réassignation raciale », afin de passer officiellement d’une race à une autre, comme d’autres passent d’un sexe à un autre. La technique moderne autorise ce qui était autrefois de l’ordre du fantasme, ou marginalement accompli par des noirs très clairs durant la ségrégation, afin de bénéficier des avantages de la société blanche (ainsi, peut-être, de la première femme du chanteur country Johnny Cash, de son nom Vivian Liberto), ou des femmes désireuses de pouvoir travailler avec les hommes dans une société plutôt misogyne, comme c’était le cas au far-west.

Aux Etats-Unis, certains ont désormais recours à des opérations de « chirurgie de réassignation raciale », afin de passer officiellement d’une race à une autre, comme d’autres passent d’un sexe à un autre

Le transracialisme contemporain ne représente paradoxalement pourtant pas l’effacement de l’ego derrière l’essence authentique de tous les êtres, mais bien la survalorisation de l’ego devenu capable de refuser le corps et l’identité que la nature lui avait donnés, pour des raisons politiques, idéologiques, narcissiques, ou même tout simplement médiatiques. On veut être ce qu’on n’est pas parce que c’est possible, parce que tout est autorisé et qu’il est interdit d’interdire. Plus fort encore, on ne veut pas en subir les conséquences. Un article daté du 20 juin 2018 publié par le média en ligne them. faisait, par exemple, état des horribles discriminations que subiraient les « trans » dans leur quête de l’âme sœur « cis hétéro ». Faudra-t-il forcer les personnes bien dans leur corps à accepter les rendez-vous de transgenres, à coucher avec, à les épouser et à adopter des enfants, puisque les relations entre individus du même sexe sont stériles ?

 

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Si tout cela vous semble lointain, vague, voire abracadabrantesque, sachez que ces mouvements sont chaque jour un peu plus influents. Déjà, il ne se passe pas un jour sans qu’un journal sérieux, ou, du moins, ayant pignon sur rue, ne relate l’histoire d’un transgenre moqué ou ne rapporte le dernier cas de transracialisme à la mode outre-Atlantique. Ensuite, ces idées imprègnent jusqu’aux esprits frustes de monsieur et madame tout le monde qui, pour être dans le vent, sont prêts à ressembler à des feuilles mortes. Moi-même, je croyais que la « théorie du genre » restait un phénomène ultra marginal, dont les tenants se recensaient principalement parmi les professeurs d’université de sociologie et les misandres à cheveux roses. Que nenni.

 

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Durant un déjeuner en bord de mer, mon fils s’est mis à jouer avec une petite fille de son âge, très jolie et amusante, accompagnée par son grand-père, avocat retraité bcbg, et sa maman, tout ce qu’il y avait de plus chic. Quelle ne fut pas ma surprise quand je comprenais, au bout d’une heure, que la petite fille était un petit garçon ! Oui, sa mère laissait son fils de trois ans se vêtir en fille, « pour faire comme sa petite sœur », l’encourageait même afin qu’il soit en mesure d’explorer pleinement son « potentiel ». Le grand-père était sommé de jouer le jeu, et d’appeler le petit par son prénom féminisé. J’ajoute que l’enfant portait une robe rose caricaturale et des sandales assorties. Demain tous dauphins ou tous malades psychiatriques ?

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