Étudiant en master d’histoire médiévale à la Sorbonne, Luc Lahalle est féru de stratégie de défense des villes et villages durant la guerre de Cent ans. C’est donc d’attaques et de contre-attaques que nous avons parlé : depuis peu, Luc Lahalle préside le syndicat La Cocarde étudiante. Avec ses militants, il a lancé une pétition demandant la dissolution de l’UNEF.
L’UNEF est née en 1907, c’est une institution?: pourquoi demander sa dissolution??
Après divers tweets de haine raciale à l’encontre des Français blancs, après qu’un responsable de l’UNEF a dégradé un drapeau français durant une cérémonie officielle (le 15 mars dernier, à l’occasion d’une cérémonie patriotique, un élu UNEF de la faculté d’Amiens a délibérément piétiné un drapeau français, en précisant: « Regarde ce que j’en fais des couleurs, moi », N.D.L.R.), à la Cocarde, nous aurions souhaité que l’UNEF sanctionne les individus concernés, qui sont membres de son bureau national. Rien n’a été fait. Nous ne supportons plus que ce syndicat introduise dans nos facultés des thèses indigénistes de haine de l’Occident. Voilà pourquoi, nous demandons la dissolution de l’UNEF.
Vous croyez vraiment à cette dissolution??
Avec réalisme, nous réclamons une sanction pour ces responsables syndicaux, mais aussi le gel des subventions publiques qui font vivre ce syndicat. Il est impensable qu’un mouvement qui prône la haine de la nation vive avec l’argent de celle-ci. C’est pour cela que nous avons lancé une pétition en ligne et réalisé une action devant le ministère de l’Enseignement supérieur afin d’alerter le ministre Frédérique Vidal. La pétition et l’action ont eu un certain écho, preuve que nombreux sont les étudiants qui sont excédés par les agissements de l’UNEF.
Il y a quelques années l’UNEF était laïque et républicaine. Est-elle aujourd’hui contaminée par la vague indigéniste??
Je ne sais pas si chaque section de l’UNEF est indigéniste. Mais je suis sûr que la direction nationale est favorable à ces thèses. D’ailleurs, on peut constater que les responsables mis en cause dans ces affaires viennent des quatre coins de la France : de Paris, de Rennes, d’Amiens, de Bordeaux ou de Limoges. L’indigénisme touche de plus en plus les syndicats et le monde étudiant gauchiste et comme l’UNEF est en perte de vitesse, elle pense qu’en adoptant de telles positions, en abandonnant la laïcité, considérée comme un principe trop blanc, trop oppressif, elle séduira un nouveau public.
Dans les facs, comment cela se traduit-il??
Le pire exemple, c’est l’annulation de la pièce d’Eschyle en Sorbonne. Il y a quelques semaines l’UNEF a décidé de mener une guerre contre la culture aux côtés de la Ligue de Défense des Noirs Africains, un groupuscule suprématiste noir. Au motif que les acteurs, des Blancs jouant les Égyptiens, portaient des masques noirs, les militants de l’UNEF ont accusé la pièce, le metteur en scène et la Sorbonne de réaliser des « blackfaces ». La Sorbonne qui cherche à se montrer toujours plus comme une faculté progressiste, et le metteur en scène qui présentait les Égyptiens en noirs justement dans une démarche « antiraciste », ont été les premiers surpris d’être accusé de racisme… Désormais, la femme ou l’homme blanc antiracistes vont être éternellement suspectés de racisme, d’être des « antiracistes paternalistes », donc
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