En effet, il ne faut pas se tromper d’ennemis. Aujourd’hui, il est double : c’est l’impérialisme américain d’une part et la guerre islamiste contre la civilisation européenne, d’autre part. De ce point de vue, je vois les régionalismes comme des affirmations d’appartenance traditionnelle qui constituent des poches de résistance qui, parfois, tiennent mieux que les vieilles nations. Il faut toutefois travailler à la compatibilité de ces appartenances multiples, la petite patrie ou Heimat n’étant pas exclusive d’une appartenance nationale – qui reste le cadre de référence pour instruire la politique étrangère, la redistribution, la solidarité et l’éducation – ainsi que d’une appartenance européenne qui reste un ancrage civilisationnel majeur. [...]
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