Mathieu Bock-Côté s’est imposé ces dernières années comme une figure du conservatisme et du souverainisme québécois. Son essai Le multiculturalisme comme religion politique (Éd. du Cerf, 2016) a été particulièrement remarqué dans le débat public. En pleine recomposition politique, nous avons souhaité l’interroger sur l’identité québécoise dans un continent anglophone et son rapport à la France.
Les Québequois ont souvent eu le sentiment d’être abandonnés par les Français, ils ont longtemps été seuls face à l’hégémonie britannique. Est-ce encore vrai aujourd’hui?
Le rapport à la France dans l’imaginaire collectif n’est pas si simple. Si certains Québécois en ont longtemps voulu à la France de les avoir abandonnés, d’autres ont conservé une forme de piété pour un pays que l’on disait encore récemment être celui de leurs ancêtres. À partir des années 1960, il y a eu une période de retrouvailles entre la France et le Québec, d’autant qu’à travers la figure de de Gaulle, elle nous a accompagnés dans la plus grande aventure qui soit, la quête de l’indépendance politique, même si elle n’a pas abouti.
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