Lorsque nous arrivons au meeting de Valérie Pécresse à la porte de la Villette, un élément nous frappe d’entrée : les 3/4 des spectateurs venus y assister ont passé la soixantaine. C’est donc une foule grisonnante qui avance lentement vers l’entrée du Zénith de Paris. On aperçoit quelques drapeaux régionaux : le parti a fait venir des cars pour amener le public, qui est au rendez-vous. En effet, une seconde salle est ouverte pour accueillir ceux qui ne peuvent plus rentrer dans la salle de 6500 places.
À l’intérieur, un drapeau français et une pancarte sont donnés à chacun. La mise en scène est assez splendide : trois bannières bleu-blanc-rouge ornent le plateau, avec un pupitre sobrement posé au milieu. On entend les jeunes LR crier leur amour pour la candidate. Si le présentateur des LR revendique 2 000 jeunes, on peut aisément diviser ce nombre par deux.
En ouverture du meeting, les anciens candidats à la primaire prennent la parole : Philippe Juvin s’exprime sur la nécessité de recruter 15 000 soignants, Xavier Bertrand parle du travail et explique que « Valérie Pécresse veut porter le même projet que Nicolas Sarkozy ». C’est ensuite Michel Barnier qui fait son apparition, sous les vivats des jeunes à qui il intime de se taire. Selon lui, « la France n’est pas grande quand elle est arrogante ». Rappelant l’importance de la France dans l’Europe, on voit bien que l’ancien négociateur du Brexit ne peut envisager la grandeur de son pays sans le cadre de l’Union Européenne. Enfin, Éric Ciotti fustige la « lâcheté » d’Emmanuel Macron et rappelle qu’il incarne la branche radicale du parti. [...]
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