La France est sous le choc d’un crime abominable. L’un de ces crimes atroces qui hantent les esprits et les rêves pour des générations, qui déchire le cœur des mères et fait s’écrouler l’assurance des pères. La coupable, n’en déplaise aux pourfendeurs du patriarcat dont on voudrait nous faire croire qu’il a le monopole de la violence, est une jeune femme. Une Algérienne de vingt-quatre ans, qui était depuis trois ans sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Si la loi avait été appliquée et si elle avait été expulsée à temps, son chemin n’aurait jamais croisé celui de la pauvre petite au visage angélique. Il ne s’agit là que de faits bruts, mais cruels.
Le traumatisme est là, et il est profond. Aucune personne sensée n’arrive à chasser de son esprit les images terribles qu’on se forge en lisant les premiers aveux de la meurtrière, laissant deviner le calvaire de l’enfant. C’est le crime de trop. Alors que l’on croyait être comme Mithridate, devenu insensible à la douleur, à la lecture des faits « divers » s’accumulant dans les colonnes des journaux, la colère se réveille devant ce crime qui n’aurait jamais dû se produire.
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Devant la résistance obstinée et implacable des faits, le gouvernement se défend. La gauche se défend, et accuse tous ceux qui clament leur révolte devant la mort de Lola, de « récupération politique ». Les bien-pensants se drapent dans leur dignité morale et s’indignent devant l’ampleur de la mobilisation. Le journal de gauche Libération stigmatise les « charognards ». Mais arrêtons-nous un instant. Que signifie cette accusation de « récupération » ? [...]
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