Il a le verbe précis et la gouaille chaude du Midi. Nicolas Pagnol, 52 ans, n’a rien du petit-fils mondain ou du gestionnaire compassé d’un héritage illustre. Il parle avec des mains d’artisan et un accent de paysan lettré : « Moi, j’étais assistant réa, j’ai travaillé sur Le Placard de Francis Veber, sur des pubs… mais j’en avais assez des plateaux. C’est ma grand-mère qui m’a demandé de reprendre les affaires familiales. » Ce fut une mission, presque une rédemption. À 25 ans, il se penche sur la poussière des bobines et découvre enfin « son » Marcel. […]
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