Dans l’art lyrique, la « cancel culture » est une vieille affaire. Le XXe siècle a œuvré de toutes ses forces à l’effacement, entre autres, de l’opéra romantique. Des centaines de titres, ayant fait les beaux soirs des scènes parisiennes entre la Restauration et la guerre de 14, disparus des affiches car coupables de sensiblerie ou de passéisme ; compositeurs de génie réduits à des noms de rues ou de stations de métro. Un patrimoine immense, typiquement français, enseveli par le mépris. Mais la roue tourne et la poussière dévore les barons des avant-gardes. L’heure est maintenant à la revanche, menée avec une créativité inlassable et une compétence exemplaire par le Palazzetto Bru Zane – fondation privée abritant le Centre de musique romantique française – grâce à la complicité de musicologues et d’artistes exceptionnels. Tel Cyrille Dubois, protagoniste d’une première anthologie de référence dans ce répertoire. [...]
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