Ça y est, nous avons un pape. Ce « nous », d’ailleurs, ne s’adresse pas uniquement aux catholiques qui lisent ces lignes. Soyons un peu œcuméniques, ou plutôt universels, mot qui, en grec ancien, se dit « katholikos », et ce n’est pas de notre faute. Il y a un pape depuis une poignée de semaines, c’est un Américain et il a choisi le nom de Léon XIV. Aucun nom de pape n’est choisi au hasard. Les esprits les plus affûtés des plateaux de télévision ont immédiatement fait allusion à l’encyclique Rerum novarum du pape Léon XIII et se sont donc immédiatement félicités de la présumée fibre sociale du nouveau souverain pontife. C’est un peu court, puisque Léon XIII composa également la prière à saint Michel, dans une version plus longue que celle que l’on connaît, et qui fait allusion à la subversion du trône de Pierre et aux « mains impies » qui se posent sur ce que l’Église a de « plus sacré ». Pour fermer cette parenthèse, la récitation de la prière à saint Michel, demandée à la fin de chaque messe par Léon XIII, a été interdite après Vatican II. Passons. [...]
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