En France, de plus en plus d’églises sont profanées. Les actes violents contre les lieux de culte catholiques dépassent, et de très loin, ceux subis par les autres communautés religieuses présentes dans notre pays. En Orient, les chrétiens sont massivement persécutés. Au Nigéria, ils se font massacrer. Mais cela ne semble pas constituer un sujet. Un silence de plomb règne sur ces crimes. Nulle part on ne manifeste. Personne ne pétitionne dans la presse. La défense de la liberté de croyance des uns ne semble visiblement pas valoir autant que celle des autres.
Beaucoup préfèrent s’insurger, chez nous, contre les lois antiburqa où les règlements de piscine interdisant le port du burkini, plutôt que de réclamer justice pour les chrétiens opprimés et assassinés. De la même manière, qu’importe à notre intelligentsia woke s’il se pratique aujourd’hui la réduction en esclavage des Africains chrétiens par les tribus libyennes. Ce qui compte pour nos « beaux esprits », c’est de réclamer à grands cris la mise à bas des statuts et des noms de rues censés remémorer des personnes soupçonnées d’avoir pratiqué, il y a plusieurs siècles, le colonialisme. Ainsi, madame Rama Yade a visiblement la protestation moins facile contre les rois africains ayant vendu leur propre peuple aux trafiquants d’esclaves, que contre les dorures du salon Colbert où elle siégeait pourtant, sans honte ni vergogne, lorsqu’elle était secrétaire d’État. [...]
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