Le Planning familial est une importation américaine. Pour être plus précis, elle s’est construite sur le modèle de la « Planned Parenthood Foundation of America », créée aux États-Unis en 1916 par Margaret Sanger, une infirmière tentée par l’eugénisme qui souhaitait diffuser la contraception dans la société américaine. En ce qui concerne la France, c’est quarante ans plus tard, en 1956, qu’est créée la « Maternité heureuse » par trois militantes féministes, l’écrivain Catherine Valabregue, la sociologue Évelyne Sullerot et la gynécologue Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé. Elle se transforme en « Mouvement français pour le planning familial » en 1960. Le but de l’association est alors de permettre aux femmes l’accès à la contraception, ce qui est rendu possible par l’importation illégale de produits contraceptifs et leur diffusion sous le manteau en France.
La loi Gaillot téléguidée
Aujourd’hui, le rôle du Planning familial consiste à accompagner les femmes qui désirent avorter, c’est-à-dire à les aiguiller vers un médecin ou un hôpital, voire à pratiquer l’avortement directement dans leurs locaux – ce qui est le cas pour 4 % des IVG en 2019. Mais il s’agit là des plannings familiaux locaux. Car le Mouvement français pour le planning familial est un réseau associatif, fédérant 76 sections départementales, même si des structures d’accueil n’existent que dans 71 départements, et chapeauté par une association mère. Le rôle de cette association mère est bien plus de diffuser l’idéologie du mouvement dans la population et de faire du lobbying auprès des institutions. [...]
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