Amaury Gomart aime le patrimoine français, sa richesse, son héritage. Né en Vendée d’un père militaire et élevé dans la tradition catholique (« Je coche toutes les cases », nous dit-il en rigolant derrière son Picon-bière), il a créé, après des études de droit et d’histoire, la fondation Arcade. « J’ai commencé à l’ICES en Vendée, une fac catholique qui forme bien autant humainement que spirituellement. C’est une catho qui porte vraiment son nom, et qui le vit vraiment. J’y ai noué de belles amitiés, et cela m’a lancé dans la vie de jeune engagé. Depuis que je suis arrivé à Paris, il y a quatre ans, j’ai eu envie de participer à de nombreuses choses ». D’où, il y a trois ans, le lancement d’Arcade, avec « trois copains ». Il en est le président depuis le début.
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Mais Arcade, quézaco ? « Une association qui mobilise la jeunesse pour tisser du lien au cœur des villages, dans l’esprit de joie et d’engagement, à travers la restauration du patrimoine ». Mais encore ? « Très concrètement, c’est organiser des chantiers bénévoles avec des jeunes qui ont entre 18 et 30 ans, et qui vont aider à restaurer le patrimoine partout en France. Le but est de rencontrer les habitants des lieux, d’aller voir les personnes âgées, de jouer avec les enfants du village, de prendre un repas avec les habitants, d’aider la mairie, à la paroisse, ou autre. On veut vraiment s’ancrer dans un territoire local, pas juste passer pour les jeunes urbains qui viennent sauver le patrimoine. Nous voulons être une jeunesse au service de ces campagnes et arriver par la porte de service, pas par l’allée cavalière du château. À la fois restaurer un bâtiment, mais aussi tisser du lien entre les Français, restaurer l’unité nationale ». [...]
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