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[Portrait] Lise-Marie Bonhomme : damoiselle patronnesse

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Publié le

1 novembre 2022

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Directrice du Centre Lapparent, l’organisme de formation du Bon Conseil (Paris VIIe), Lise-Marie Bonhomme a récemment lancé un grand incubateur à patronages. Portrait d’une catholique éprise de liberté.
Lise-Marie Bonhomme

Cette rubrique n’est pas celle des petites annonces. Mais tout de même, cette grande blonde athlétique est un cœur à conquérir. Lecteurs célibataires de L’Incorrect, prenez des notes. Il s’agit en effet de ne pas laisser passer un bon parti. La directrice du Centre Lapparent, l’organisme de formation du patronage du Bon Conseil (Paris VIIe), qui encadre pas moins de deux mille cinq cents enfants, tout de même… Avant d’occuper cette fonction, elle a elle-même dirigé le patronage pendant dix ans, de 2007 à 2017. La philosophie du patronage, Lise-Marie y apporte une foi ardente. « Ici on joue, ici on prie, c’est notre devise. Avant chaque jeu, chaque activité, il y a une petite prière de trente secondes ». Le but est de ne pas tenir la pratique religieuse à l’écart de la vie, de l’y intégrer à part entière comme un élément normal. « Beaucoup de parents nous confient leurs enfants alors qu’ils ne passeraient pas les portes d’une église, un lieu qui peut faire peur ». Cette approche ludique n’enlève rien à l’exigence de l’institution : « Le désir d’un patro est d’amener les enfants à Jésus ». Et les résultats sont au rendez-vous : « On a beaucoup de demandes de baptême, de conversions ».

Or comme toute catholique qui se respecte, c’est-à-dire qui a lu Bernanos même si elle ne le sait pas, Lise-Marie abhorre les rigidités du cléricalisme

Les résultats sont tellement au rendez-vous que Lise-Marie voit plus grand. Alors qu’on comptait plus de mille cinq cents patronages en France jusqu’au mitan du siècle dernier, les années soixante-dix les ont vus subir un déclin spectaculaire, jusqu’à n’être plus qu’une centaine. Mais depuis quelques années, ils suscitent un engouement nouveau. Le grand projet de la quarantenaire, soutenue par un généreux mécène, c’est fonder un incubateur de patronages. Il vient d’être lancé à la fin du mois dernier, avec une ambition assumée. « On veut aider à en monter cent par an ». Avec une équipe d’une petite dizaine de collaborateurs, son but sera de financer, de former, de guider dans leurs démarches tous ceux, et ils sont nombreux, qui souhaitent se lancer. Tout en continuant ses activités au Bon Conseil. Ça promet d’être sportif. [...]

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