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Pour une jeunesse enracinée !

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Publié le

21 mai 2019

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Francisque Pays est responsable Sens Commun Jeunes . Il propose sa vision d’une jeunesse enracinée au sein d’un conservatisme à la recherche d’une traduction politique : 

 

A son retour au pouvoir, le Général de Gaulle imposa une « troisième voie » afin de sortir de l’antagonisme atlantiste ou soviétique et de permettre à la France de se réaffirmer dans le jeu géopolitique. Le conservatisme que nous défendons se veut lui aussi être une « troisième voie » pour réaffirmer les valeurs de droite : liberté, transmission, enracinement, souveraineté.

 

Lire aussi : l’éditorial de Jacques de Guillebon : Guerre civile mondiale

 

Le philosophe russe Nicolas Berdaiev expliquait que « le conservatisme n’empêche pas l’évolution, mais protège de la régression, du mouvement vers l’obscurité chaotique et vers un état primitif ». Au monde « fluide » et « en mouvement » que nous propose les progressistes de tous bords, méprisant les besoins primordiaux de l’âme humaine, nous savons que l’Homme s’enracine dans un territoire, une histoire et une communauté.

L’engouement pour le conservatisme au sein de la jeunesse française n’est donc pas un pessimisme ni même une peur envers l’avenir mais une recherche dans nos traditions et nos racines de solutions pour améliorer notre condition humaine

L’enracinement dans un territoire réapparait comme un besoin flagrant pour les personnes marginalisées par la mondialisation, comme en atteste le mouvement des gilets jaunes, symbole du réveil de cette France périphérique décrite par Christophe Guilluy. Les grandes surfaces et les grands projets urbains, aujourd’hui en voie de ghettoïsation, ont rompu le lien charnel qui lie l’Homme à sa terre. La véritable écologie ne peut se passer de ce lien et doit favoriser les circuits courts et une production agricole locale et raisonnée.  

L’éducation doit permettre aux élèves d’avoir les bases nécessaires pour réussir sur le marché du travail tout en leur permettant, à l’instar de Marc Bloch, de vibrer à la fois au Sacre de Reims et à la Fête de la Fédération.

L’enracinement passe aussi par l’appartenance à une communauté et à un héritage commun. Ernest Renan expliquait que les Hommes sentent qu’ils sont d’un même peuple « lorsqu’ils ont une communauté d’idées, d’intérêts, d’affections, de souvenirs et d’espérances ». Après des décennies d’immigration massive couplées à l’échec et l’abandon des politiques d’assimilation, l’enjeu est désormais de récréer un commun. Pour cela l’éducation doit retrouver sa mission première de transmission de la langue, de l’histoire et de la culture française. L’éducation doit permettre aux élèves d’avoir les bases nécessaires pour réussir sur le marché du travail tout en leur permettant, à l’instar de Marc Bloch, de vibrer à la fois au Sacre de Reims et à la Fête de la Fédération.

 

Lire aussi : Européennes, un duel entre le Rassemblement National et La République En Marche

 

L’enracinement est également un besoin d’appartenance à des communautés. L’individualisme de notre époque a réduit la personne à « une abstraction juridique sans attache, sans étoffe, sans entourage, sans poésie » (E.Mounier). En comprenant la société uniquement comme une somme d’individus aux intérêts et désirs contraires, il n’y a rien d’étonnant à observer la déstructuration systématique des cellules familiales, pourtant au cœur de la solidarité transgénérationnelle et de la transmission.

Les élections européennes seront marquées par un choix de civilisation : l’enracinement ou la globalisation sans âme et sans limite

A cette société, nous préférons l’idée de reformer des communautés qui, au sens d’Emmanuel Mounier, « rapprochent l’homme de lui-même, l’exaltent, le transfigurent ». Une personne se construit à travers l’appartenance à diverses communautés (famille, commune, province, Nation…). En tant que conservateurs, nous nous attachons à maintenir la complémentarité et la subsidiarité entre ces différentes communautés qui garantissent une vie libre et digne aux personnes.

 

Lire aussi : Sauvons Vincent Lambert !

 

Être conservateur, c’est avant tout être enraciné, dans un territoire, une histoire et une communauté. Contrairement, à l’immobilisme et à la réaction, le conservateur n’est pas dans un rejet de l’avenir mais dans une humilité face au passé et une prudence envers l’avenir qui le pousse, à l’instar de Georges Orwell, à s’interroger sur ce qu’on nous présente comme progrès, celui-ci nous rend-t-il plus humain ou moins humain ? L’engouement pour le conservatisme au sein de la jeunesse française n’est donc pas un pessimisme ni même une peur envers l’avenir mais une recherche dans nos traditions et nos racines de solutions pour améliorer notre condition humaine.

https://twitter.com/FrancisquePays/status/1130586034880823298

Les élections européennes seront marquées par un choix de civilisation : l’enracinement ou la globalisation sans âme et sans limite. En tant que jeunes conservateurs, nous croyons que cette échéance est l’occasion de réaffirmer notre désir d’enracinement !

Francisque Pays

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