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« Prisonniers politiques » : l’indignation sélective de LFI

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Publié le

3 février 2025

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L’actualité récente montre que l’extrême gauche, toujours prompte à défendre les ennemis de la France comme Rodrigue Petitot, se fait discrète quand il s’agit de soutenir de véritables prisonniers politiques tel Boualem Sansal.
Jean-Luc Mélenchon. © Capture d'écran Facebook - LFI

Soutenir les ennemis de la France est un tropisme de la gauche depuis que la gauche existe. Que ce fut en sabotant les usines d’armement à l’automne 1939, les communistes alors alliés avec l’Allemagne nazie tentant d’affaiblir l’effort de guerre en Finlande, en portant des valises pour le FLN ou en défendant des terroristes communistes (coucou Fred Vargas).

Il n’est donc pas étonnant qu’elle défende comme un seul iel des personnages sinistres tels que Rodrigue Petitot, voyou notoire condamné à un an de prison avec sursis pour ses actions en Martinique. « Rodrigue Petitot est libre, c’est une victoire », a notamment tweeté l’inénarrable Mathilde Panot.

Lire aussi : Le flirt maoïste de LFI

Le 12 novembre dernier, Rodrigue Petitot s’était introduit dans l’enceinte de la résidence préfectorale à Fort-de-France, en compagnie de trois autres militants, afin de s’entretenir avec le ministre des Outre-mer. Il a conséquemment été arrêté et placé en garde à vue pour violation de domicile… et « actes d’intimidation à l’encontre de personnes exerçant une fonction publique », révèle Le Figaro. Après son arrestation, pas moins de 350 personnes se sont rassemblées devant l’hôtel de police où il était détenu, certains cagoulés et ouvrant le feu sur les gendarmes mobiles présents, avant de jeter des projectiles et des cocktails molotov sur les forces de l’ordre. Évidemment, le délinquant Petitot n’a pas manqué d’être défendu par Juan Branco (qui a récemment fait part de ses ambitions présidentielles, tout un programme).

Il n’étonnera bien entendu personne que l’indépendantisme Kanak ou martiniquais se retrouve lié aux intérêts russes (qui ont déjà œuvré avec brio pour neutraliser notre influence en Afrique). Leurs poissons-pilotes azerbaïdjanais sont à la manœuvre sur les Kanaks, tandis qu’en Martinique, le Strasbourgeois déchu de sa nationalité française Kémi Seba, soutenu par des régimes hostiles à la France, agit afin de miner les voix françaises.

De même le « plus vieux prisonnier politique de France », Georges Ibrahim Abdallah (militant communiste libanais, ancien membre du parti Social Nationaliste Syrien, âgé de 73 ans, arrêté en 1984 et condamné à la réclusion à perpétuité pour complicité dans l’assassinat d’un diplomate américain, et d’un autre israélien sur le sol français) bénéficie d’un soutien inconditionnel de la part de notre extrême gauche.

Lire aussi : Mélenchonisme systémique

Cependant, quand il s’agit de véritables prisonniers politiques, tel Boualem Sansal, écrivain franco-algérien arrêté par la junte au pouvoir, LFI se fait d’un coup extrêmement discrète. Rima Hassan refuse de voter une motion au parlement européen demandant sa libération immédiate (et se justifiant par la suite en tweetant que Boualem Sansal ne serait français « que depuis quelques mois », actant ainsi qu’il y aurait des Français plus français que d’autres), tandis que sa collègue Manon Aubry, plus veule, s’abstenait.

Défendre un écrivain injustement emprisonné pour avoir osé critiquer le régime dictatorial algérien ? Et puis quoi encore ?

Plutôt se battre pour l’honneur de trafiquants de drogues violents comme Rodrigue Petitot, ou de complices d’assassinats tel que Georges Ibrahim Abdallah (nommé citoyen d’honneur de deux villes françaises, toutes communistes).

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