De 1947 à 1991, la ville de Goritz fut traversée par la frontière italo-yougoslave, à peine moins surveillée que le Rideau de fer. Au flanc du mont Sabotin, qui domine la cité de ses 600 mètres d’altitude, se voit toujours en lettres géantes l’inscription « Tito » érigée à la gloire du maréchal communiste. On le sait depuis quelques semaines : cette ville, que les Italiens nomment « Gorizia » et les Slovènes « Nova Gorica », sera capitale européenne de la culture en 2025. Le président de la République italienne Sergio Mattarella s’en est même félicité lors de ses voeux à ses compatriotes du 31 décembre. Il aura fallu la crise sanitaire actuelle pour que se rejoue le petit jeu d’éviter les contrôles à la frontière par les routes secondaires. [...]
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