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Samuel Paty : l’islamophobie tue ceux qui en sont accusés

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Publié le

19 octobre 2020

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Il ne fallait pas écrire à chaud sur l’acte terroriste islamiste le plus révélateur de ces dernières années et dernières semaines pourtant particulièrement chargées, sous peine de se fâcher tout rouge. Symptomatique de la maladie mortelle qui afflige la France, la décapitation du professeur de collège Samuel Paty au terme d’une cabale lancée sur internet par des parents d’élèves musulmans en colère est une synthèse s’inscrivant dans une longue séquence politico-médiatique riche en enseignements divers.
Samuel Paty

De la libération de Sophie Petronin (devenue Maryam Pétronin après sa conversion à l’islam lors de sa détention au Mali, endroit dans lequel elle souhaite ardemment revenir) en échange du retour de plus de deux-cents combattants djihadistes à l’assassinat de Victorine par une sinistre racaille, en passant par l’attaque ultra-violente du commissariat de Champigny-sur-Marne ou par le guet-apens tendu à des policiers dans l’Oise ou à Cherbourg, sans oublier l’assassinat d’un jeune homme de 22 ans en marge d’une soirée chicha organisée dans le Val-d’Oise, chaque jour confirme les intuitions des plus pessimistes : la France est malade. Ce ne sont pas les discours, les bougies et les fleurs qui feront passer le condamné du sursis à la vie, mais bien la force légitime d’un Etat qui a trop longtemps oublié qu’il faut sévir pour se faire respecter.

À Conflans-Sainte-Honorine, petite ville middle classe des Yvelines et certainement pas un « ghetto » comme on a pu l’entendre quelques fois après l’ignoble évènement, ce n’est pas simplement la République et ses valeurs qui ont été attaquées. C’est la France en tant que vieille nation européenne qui a été visée. C’est notre civilisation qui a été souillée par des arriérés dont la place n’est pas ici mais dans le premier avion direction … l’endroit de leur choix, tant qu’il se situe hors d’Europe. La mort de Samuel Paty est d’un genre inédit car il ne s’agit pas d’un attentat djihadiste tel que nous en avons connus jusqu’à présent. Samuel Paty est mort parce que des musulmans du quotidien ont mis sa vie en danger en appelant à sa sanction sur les réseaux sociaux, conduisant un jeune « réfugié » Tchétchène – que l’administration voulait expulser avec ses parents avant que la justice ne s’y oppose – à « venger le prophète ».

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Il est mort parce qu’une partie de sa hiérarchie et de ses collègues ne l’ont pas soutenu comme ils devaient le faire. Il est mort comme Mila aurait pu mourir. Quand la minorité devient majoritaire, nous ne pouvons plus protéger les nôtres. Mila vit aujourd’hui comme un témoin protégé de la mafia sicilienne. Son lycée n’aurait pas pu assurer sa sécurité au lycée, il a fallu l’isoler et la cacher. Qu’a donc d’ailleurs fait Samuel Paty pour que sa tête finisse coupée et exposée sur Twitter ? Il a simplement donné une leçon sur la liberté d’expression, celle dont bénéficient nos bourreaux pour geindre et se plaindre quotidiennement de l’oppression qu’ils subiraient en France dans le cadre de l’exercice de leurs libertés religieuses, soutenus en ce sens par la deuxième gauche complaisante de Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot qui défilaient au côté des islamistes à Paris l’an passé « contre l’islamophobie ».

L’islamophobie tue. Elle ne tue que ceux qui en sont accusés. Certains réfugiés ont bénéficié de droit d’un asile qu’il fallait leur refuser, car cette faveur accordée par la France devrait être réservée à une minorité. Des « mineurs non accompagnés » sont de potentiels porteurs de couteaux, à l’image du Pakistanais qui a voulu châtier Charlie Hebdo il y a quelques semaines. Des musulmans prétendument intégrés arment moralement des fous dangereux prêts à tuer. C’est le cas de Brahim Chnina, père de famille abusé par sa fille collégienne qui n’avait même pas assisté au cours, petite peste signalée pour son mauvais comportement qui a excité des fanatiques idolâtres. Oui, des idolâtres. Il faut l’être pour croire que l’infini, que Dieu peut être représenté sur un petit strip de bande-dessinée et tuer pour ça. N’oublions pas dans cette longue litanie les mosquées portant les noms de conquérants musulmans : la mosquée des Mureaux dans les Yvelines s’appelle ainsi Tariq ibn Zyad. Pour vous donner une idée, c’est un peu comme s’il nous venait à l’esprit de construire une cathédrale Godefroy de Bouillon dans une ville de la banlieue de La Mecque.

C’est cette deuxième gauche qui a lâché tous les Samuel Paty de France, contraints d’enseigner à des classes à majorité d’origine étrangère des leçons qu’elles ne veulent pas entendre pas plus que leurs parents

Eux, de la même manière que les académies musulmanes dans le monde, sont des adeptes du « oui, mais ». L’université Al-Azhar du Caire, pourtant plutôt modérée dans le monde sunnite, a déclaré après le meurtre rejeter le « crime odieux » tout en … réitérant « son appel à promulguer une législation mondiale incriminant la diffamation des religions ». Une façon de dire qu’au fond, ce professeur l’avait peut-être un peu cherché et que nous devrions les craindre. Trop lâches et trop fourbes pour assumer l’acte. Trop vindicatifs pour comprendre que la France est aux Français et que nous faisons strictement ce que nous voulons chez nous.

Ils savent pouvoir compter sur toute une frange de l’opinion médiatique occidentale dont l’unique peur est de se montrer « haineuse ». C’est cette deuxième gauche qui a lâché tous les Samuel Paty de France, contraints d’enseigner à des classes à majorité d’origine étrangère des leçons qu’elles ne veulent pas entendre pas plus que leurs parents. Ils ne peuvent pas enseigner normalement, ils doivent tenter de donner un semblant d’éducation à l’humanisme européen à des gens qui ont fui des endroits invivables qu’ils s’empressent malgré eux de recréer ici. Disons-le tout net : nous ne pouvons pas vivre ensemble. Nous devons divorcer de ces gens. Tout cela ne pourra jamais marcher. Rien ne fonctionnera.

Disons enfin que la France a son identité et qu’elle doit préserver son intégrité. En France et en Europe, on ne tue pas pour des dessins. En France et en Europe, on manifeste son désaccord de manière courtoise sans exposer un homme à la vindicte. S’ils le veulent, nous ne les retiendrons pas ici : nous les chasserons.

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