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Sciences Po : feu vert pour le progressisme

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Publié le

23 mai 2022

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Symbole de la fabrication de l’élite française, Sciences Po se retrouve aujourd’hui attaquée par des militants progressistes en même temps qu’elle subit une effroyable baisse du niveau.
sciencepo

Sciences Po est généralement connue comme étant l’école des politiciens, véritable relais de l’idéologie dominante : Emmanuel Macron, Édouard Philippe et Jean Castex en sont d’ailleurs tous les trois issus, le nouveau directeur Mathias Vicherat est un ami du Président de la République et il existe même à l’IEP de Paris un cours de 24 heures intitulé « Macron » sur le parcours de leur ancien élève : « un phénomène intrigant et insuffisamment exploré ».

Il existe donc ce Sciences Po là, celui qui semble irrémédiablement lié au pouvoir et qui veut être sa caisse de résonance, un Sciences Po bien connu de tous et généralement représenté par l’administration des établissements. Néanmoins, ces dernières années, une autre tendance semble voir le jour au gré de nombreuses polémiques : annulations de conférences, montée en puissance d’associations et de dégradations d’extrême-gauche, scandales sexuels en tout genres (Sciencesporcs, affaire Duhamel), ou encore la récente affaire Klaus Kinzler.

Ce mouvement d’extrême-gauche provient d’une minorité d’élèves actifs qui imposent leur volonté à une majorité de centristes sans grandes convictions. C’est là une bataille des volontés qui se joue, et ces élèves – accompagnés de quelques enseignants – la remportent haut-la-main par leur persistance, mais surtout grâce à la mollesse de leurs opposants. On trouve en effet à Sciences Po une majorité d’élèves peu intéressés par la politique, une administration centriste qui n’ose guère lever la voix, et une minorité d’étudiants de droite peinant à s’affirmer. Il n'est dès lors guère étonnant que les seuls étudiants ne craignant pas la confrontation s’affirment comme principale force politique de l’école. Le principal problème causé par cette situation, c’est qu’ils seront les politiciens de demain. Cependant, à court-terme, leur omniprésence est déjà à l’origine de nombreuses difficultés. [...]

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