Pourriez-vous dresser un bilan de la mission de SOS Chrétiens d’Orient au Liban ?
Elle a commencé par un enregistrement auprès des autorités, ce qui nous a pris quatre ans de travail. Notre association a ensuite grandi et a perfectionné ses projets, tout en maintenant son identité par deux piliers : la gestion de projets pour l’enracinement des chrétiens au Liban et la présence de volontaires sur tout le territoire. Nous étions d’abord présents à Beyrouth, puis nous sommes allés dans le sud, et enfin dans le nord. Nous avons aujourd’hui une équipe solide et préparée pour accomplir notre travail au quotidien. Nous avons aussi connu deux Liban : le Liban de 2022 ne ressemble malheureusement pas du tout à celui de 2014, avec la crise économique qui a commencé en 2019.
Quelles ont été les principales actions mises en place depuis 2014 ?
Il y a plusieurs volets. Tout d’abord, l’éducation. Depuis 2014, nous avons aidé énormément d’écoles, donné des cours de français en partenariat avec les municipalités locales, et fait du soutien scolaire quand cela était possible. Le Liban est encore relativement francophone, ce qui permet aux bénévoles d’enseigner avec plus de facilité. Les écoles ont été soutenues de plusieurs manières : nous avons financé les salaires des professeurs ou la scolarité des enfants, installé des panneaux solaire, etc. [...]
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