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Touche pas à mon flic : « Il fallait donner la parole aux policiers »

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Publié le

1 mars 2021

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Fin 2020, l’affaire Michel Zecler a ému médias, personnalités publiques et politiques. Une vidéo de Loopsider montrait trois policiers s’en prendre violemment au rappeur. Mais suite à la condamnation médiatique, des policiers contre-attaquent pour défendre une autre version de l’affaire. Récemment, l’association « Touche pas à mon flic » a publié une vidéo pour rétablir la vérité. Bruno Attal, délégué du syndicat « France Police – Policiers en colère », en fait partie. Entretien.
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Pourriez-vous expliquer en quoi consiste l’association « Touche pas à mon flic » ? Quels sont ses objectifs ?

Nous avons monté cette association avec quelques collègues et amis, alors que la vidéo de Michel Zecler nous avait fait terriblement mal. Nous nous étions dit qu’il fallait faire quelque chose. Il y a beaucoup de médias très orientés anti-flics qui désinforment sciemment et qui ne donnent pas la bonne version des faits. Vous allez sur le site de Loopsider, ce sont des procureurs, des juges. Il fallait donner la parole aux policiers. Dans tous les médias, vous avez des gens qui se disent victimes de violences policières illégitimes sans que l’on ait d’éléments concrets. On a juste leurs témoignages. Et nos collègues subissent car, tenus au droit de réserve, ils doivent attendre le procès pour se défendre. Nous trouvons bizarre qu’il n’y ait pas un média qui se dise qu’en ne prenant que le témoignage d’untel, il n’y a pas de débat, pas de contradiction. Ça n'a pas l'air de les choquer.

Il y a beaucoup de médias très orientés anti-flics qui désinforment sciemment et qui ne donnent pas la bonne version des faits

Ce qu’il faut, c’est donc regarder les vidéos pour les décortiquer, et s’intéresser aux médias qui font des montages à la Loopsider. Nous voulons contre-argumenter pour ensuite permettre aux citoyens de se faire leur propre avis. J’essaie aussi de partager notre propre expérience de policier pour montrer que ce n’est pas si facile de dire ce qui relève de la violence légitime ou illégitime. On demande une perfection aux policiers dans la violence. Or la violence est par définition imparfaite. Nous essayons toujours de faire de notre mieux mais il peut y avoir des débordements et ils doivent être sanctionnés. Il peut aussi y avoir des collègues qui se retrouvent en prison de manière préventive, et ça c’est pour nous intolérable. [...]

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