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TRIBUNE : La France à l’heure d’un grand basculement démographique

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Publié le

29 mars 2019

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Après Laurent Obertone et La France interdite en 2018, Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’IFOP, a relancé le débat sur le grand bouleversement démographique à travers un ouvrage chiffré et étayé, L’Archipel français (Seuil, 16 euros)

 

Si nous devions résumer l’étude menée et en tirer des constats nous pourrions le faire comme tel : la fille aînée de l’Église est morte alors que les marqueurs musulmans sont omniprésents, le tout dans une société individualiste malade. Rien de nouveau sous un tableau peu réjouissant. Pourtant certains sont encore surpris – ou font semblant de l’être – à l’évocation de l’islamisation rampante de notre société et des ravages destructeurs du multiculturalisme.

 

Lire aussi : L’éditorial de Jacques de Guillebon : Fragments de France

 

Les données sont pourtant éloquentes : en 2018, c’est quasiment un nouveau-né sur cinq qui reçoit un prénom à connotation arabo-musulmane (150 000), c’est-à-dire une ville comme Nîmes qui naît chaque année au sein de la communauté musulmane et de ses revendications identitaires. Cette désignation d’appartenance est une volonté de différenciation, une volonté d’identité propre.

L’assimilation ne peut en aucun cas se faire quand les rapports de masse sont trop importants. C’est le 29 avril 1976 que tout a commencé, lorsque Jacques Chirac, Premier Ministre de Valery Giscard d’Estaing, promulgue le décret instaurant le regroupement familial et fait ainsi abandonner à la France toute prétention à intégrer les populations immigrées, devenant peu à peu majoritaires dans les « quartiers abandonnés de la République ».

 

 

En corrélation, la disparition quasi-totale du prénom Marie et la montée en puissance des prénoms anglophones illustrent la perte accélérée de l’identité française. Ces informations peuvent également être recoupées avec le nombre de mosquées sur le territoire qui a doublé en 20 ans (passant de plus de 1100 à 2500) et le nombre de catholiques pratiquants en chute libre (environ 5% soit 4 fois moins qu’il y a 40 ans).

Jérôme Fourquet déclare que « différentes générations coexistent démographiquement mais au rythme du renouvellement nous allons sans doute assister dans les années qui viennent à un basculement d’une très grande ampleur ».

L’an passé au Collège de France, la chaire Migration tenue par le démographe François Héran développait les arguments suivants : en France la population totale est de plus de 60 millions de personnes avec environ 15 millions d’immigrés et de seconde génération (soit un quart de sa population).

 

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En plus de la bataille du ventre, que nous avons d’ores et déjà perdue avec un taux de natalité inférieur à 2 enfants contre plus de 3 enfants par femme culturellement ou cultuellement musulmane, chaque année le volume d’entrées reste constant. « L’obsession du politique de vouloir revenir sur le passé et contrôler une impulsion démographique déjà en place est irréalisable.

Quel homme politique osera avouer qu’il est impossible de toucher à ces 200 000 entrées d’immigrés par an ? Il suffit d’un flux faible et constant pour finir de changer fortement la composition de la population. En limitant les flux on n’échappe pas à la modification de la population : le processus est déjà enclenché ».

 

 

En plus d’être ressenti, le constat est bien factuel. Certains en seront fiers et porteront haut et fort l’étendard de leur société mondialisée et multiculturaliste en se culpabilisant d’être nés européens. D’autres au contraire se battront, pour que les traditions, coutumes et religions venues d’ailleurs ne deviennent pas la norme de demain dans notre France éternelle. Ce combat est le nôtre, et il se présente tant dans nos actions individuelles que dans les urnes.

Le vote RN, parti politique dénonçant l’immigration de masse, rapporté à la carte des prénoms est très révélateur : partout où le nombre de prénoms étrangers est important le vote pour le parti lepéniste est élevé. Au-delà de 15% de concentration le vote RN décline, les Français qui luttent sont partis et laissent la place aux récents arrivés.

 

Exemple criant à Marseille entre les quartiers nord et les quartiers sud ou encore dans le département de Seine-Saint-Denis

 

Le communautarisme n’est pas un fantasme ou une « théorie » : c’est la réalité du XXIe siècle en France. Le regain identitaire du « Français de souche » est illustré tant par les scores historiques du RN que par la ligne plus ferme adoptée par les LR, ou encore le succès de Marion Maréchal qui, cette semaine encore à St Pétersbourg, nous mettait en garde contre un « grand basculement démographique » à l’œuvre en France.

 

« Il faut toujours dire ce que l’on voit, surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ». Charles Péguy

 

Le camp du politiquement correct occulte volontairement le sujet avec une violence affolante. Individualisme forcené, laïcité outrancière (à géométrie variable évidement) et hédonisme compulsif, il est responsable de la chute de la natalité, de la perte des repères familiaux et surtout de la culpabilisation ethnique. À qui appartenons-nous ? Qui sommes-nous ? Et surtout où allons-nous ?

Autant de question qu’il est plus simple de ne pas se poser pour ne pas regarder en face la réalité du basculement culturel et anthropologique que nous vivons.

Comme en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, aux États-Unis ou dans une moindre mesure au Canada, il est important de comprendre que les statistiques (ethniques voire religieuses) sont indispensables en France et doivent être autorisées, pour poser le bon diagnostic et cesser d’alimenter les fantasmes des uns ou l’inconscience des autres.

 

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Il ne s’agit pas de stigmatiser ni de désigner, il s’agit d’avoir des données objectives sur la population de son pays. Comme disait Péguy, « Il faut toujours dire ce que l’on voit, surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ».

 

Emmy Font, porte-parole de Racines d’Avenir et collaboratrice d’élu

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