Certains de vos militants ont été agressés sur le campus de Grenoble. Que s’est-il passé ?
Aujourd’hui à midi, nous étions en plein tractage sur le campus, de manière tout à fait normale, pour proposer aux gens de rejoindre l’UNI. À 12 h 30, nous avons vu que Philippe Poutou tenait un meeting au même endroit. Nous avons alors rangé nos tracts et sommes partis écouter ce qu’il s’y disait. Certes, on ne partage pas du tout ses opinions, mais on s’est dit que ça pouvait être sympa, ou juste drôle. Le meeting n’avait pas lieu dans une salle réservée par son équipe, mais directement au milieu du campus. Nous avions donc tout à fait le droit de nous y rendre.
C’est alors que vous avez été pris à partie violemment. Par qui et que vous ont-ils fait ?
C’étaient des militants du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), des jeunes de la Ligue communiste révolutionnaire, et des antifas. À force de collages et de tractages, ils connaissent nos visages, quand bien même nous ne portions aucun signe ostentatoire puisque nous avions rangé nos tracts. Ils nous ont interdit l’accès à la place alors que c’est une place publique. Ils ont donc entravé notre passage, ce qui n’est pas normal. Nous leur avons dit que nous souhaitions passer. Ils nous ont alors exfiltrés très violemment, avec des insultes. Ils ont été particulièrement violents avec une de nos militantes. Elle et moi avons été violemment poussés, et elle a reçu un coup de coude dans la tête, ce qui n’est pas visible sur la vidéo, le tout par des gens qui n’ont pas du tout le même gabarit qu’elle. Comme à chaque fois, il y a eu des menaces : on nous a dit que ce serait pire la prochaine fois. [...]
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