Mme Pécresse a assuré le 10 janvier sur France Info qu’elle ne travaillerait « jamais » pour des intérêts étrangers. Elle n’en a pas besoin car elle a déjà été enrichie par un groupe étranger du nom de General Electric. Grâce au rapport annuel 2016 d’Alstom, nous savons qu’en 2015 les cadres dirigeants du groupe ont reçu 35 millions d’euros de primes liées à la vente de sa division Energies Renouvelables. Patrick Kron, alors PDG, a perçu la part du lion de ces primes, mais il en restait pour les copains. Et notamment Jérôme Pécresse, président d’Alstom Renouvelables, qui a bénéficié de 430 000 euros d’actions « gratuites », aussi appelées stock-options, au cours de 29,66 euros l’action, soit presque 14 500 actions. Le principe de ces actions est simple.
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Leur propriétaire les achète au cours du jour de leur attribution gratuite, et les vend au cours du jour de leur vente, plusieurs années plus tard. Si le cours a grimpé entretemps, il réalise une plus-value. Lors des élections régionales de 2015, les stock-options d’Alstom étaient absentes de la déclaration d’intérêt de Valérie Pécresse. Interrogée par nos soins, l’équipe de Mme Pécresse a répondu que la présidente de la région Île-de-France, ayant pouvoir sur le Stif, l’autorité organisatrice des transports en Île-de-France, elle pouvait favoriser Alstom – et donc son propre patrimoine – en lui commandant des trains. [...]
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