Lorsque votre connard de neveu gauchiste parle comme un indigène du 93, ça vous retourne le Bescherelle n’est-ce pas ? Eh bien, sachez que ce petit fumier parle encore une jactance qui vous est à peu près intelligible. Car dans quelques années, c’est terminé. Fini le françwesh, bonjour le rastafanglais !
Car la grande mode est au MLE ou « Multicultural London English » ou encore « Jafaican ». Les vieux punks à la crête fatiguée connaissent tous le cockney, cet argot blanc si typique de l’East End de Londres et lieux circonvoisins. Shane MacGowan des Pogues ne parle pas avec l’accent irlandais, mais bien avec celui des zonards et des prolos de l’est londo- nien, idem pour Johnny Rotten, la putain d’icône de 77 qui torche actuellement le cul merdeux de sa femme Alzheimer. Ce qui constitue en soit le firmament d’une carrière de punk destroy ! Mais à part pour les vieux nostalgiques au poil blanc, le cockney c’est mort.
Lire aussi : Rendez-vous en terre inconnue : les pantins de Babel
Car aujourd’hui, les jeunes londoniens parlent le MLE. C’est-à-dire un mélange de cockney, de créole jamaï- cain avec un poil d’arabe et de manouche. Et dans le mix dance hall, c’est surtout le créole jamaïcain, le « patwa », qui a pris le dessus. Fascination du blanc pour le Tiers-Monde... Selon le Telegraph, le MLE aura remplacé tous les argots urbains du Royaume-Uni d’ici 100 ans, selon le Guardian le délai pourrait même être ramené à 40. Car si le cockney était le parler prolo londonien, chaque ville anglaise avait son baragouin à elle. Aujourd’hui, c’est terminé. Fini l’accent et la jergoiserie des Pinky Blinders, maintenant à Birmingham comme à Manchester, les jeunes blancs parlent tous ce dérivé de jamaïcain à pattes jaunes ! [...]
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !