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Whisky français : cocorico dans les spiritueux

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Publié le

27 octobre 2025

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Février 1987. Après avoir donné le top interventionau GIGN contre une ferme occupée par les gredins d’Action directe, le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua se trouva bien démuni. Pour se rasséréner,il prit « un scotch ». Belle époque où l’on ne transigeait pas avec les rituels ! Les falots hygiénistes n’avaient pas encore pris le contrôle et le whisky coulait à flots dans les veines de nos Hercules. Puis vint le monde des gringalets quinoa et des mirliflores sans alcool. Diantre, il y avait de quoi déprimer. Depuis quelques années, l’esprit scotch revient sous pavillon tricolore. La croissance exponentielle des distilleries témoignedu grand dynamisme des whiskys français.
© Benjamin de Diesbach

Après une journée de labeur, l’invétéré buveur nocturne avait le choix autrefois entre un whisky écossais et un bourbon américain. Il y a trente ans, les distilleries françaises qui produisaient du whisky se comptaient sur les doigts de la main droite. Aujourd’hui, elles sont présentes dans toutes les régions. Il est loin le temps où les Français excellaient uniquement dans le vin. À l’exception du cognac et de l’armagnac, les spiritueux étaient alors irlandais ou écossais. Le marché national demeurait toutefois protégé de leur intrusion. Mais l’américanisation de la société popularisa le whisky. Humphrey Bogart avec son imper immaculé fut le minaret de la lessiveuse à cerveau. Le bon Gaulois attaché à son terroir se mit à ingurgiter la sanie anglo-saxonne. Il était temps de réagir. […]

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