Frédéric Pichon, spécialiste de la Syrie et du Moyen-orient, réagit au meurtre du général iranien Soleimani par les Américains.
Propos recueillis pas Hadrien Desuin.
Quelles sont les conséquences de l’élimination de Soleimani pour l’Iran ?
C’est comme un sérieux avertissement, avec une méthode un peu brutale, de cow-boy. Les Iraniens ont été habitués au combat asymétrique depuis trente ans avec les États-Unis, dans une sorte de combat plus feutré : là c’est sidérant, ça stupéfait. C’est un gros poisson, Soleimani, qui disparaît : c’était le superviseur de la stratégie de contre-insurrection, un pilier de fait de la stratégie militaire relativement payante de l’Iran qui lui a permis de rester en creux un acteur important du Moyen-Orient [..]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !