« J’aime le jus de goyave », nous confie ce lecteur. « Ma grand-mère avait vécu à Madagascar, continue-t-il, et mon enfance a été colorée par ce goût délicieux. Il faut vous dire qu’à l’époque le jus de goyave ne se trouvait pas si facilement, et la télévision était en noir et blanc ». Et soudain, le doute : « Mais puis-je aujourd’hui boire du jus de goyave sans que s’y mêle un inconscient fantasme colonial ? Ma petite-fille Cerise [le prénom a été changé] m’a confié que Quitterie [le prénom a été changé], sa mère, trouvait que ces jus de fruits exotiques sont à la limite de l’appropriation culturelle, voire de la célébration de l’exploitation capitaliste avec de forts relents d’esclavagisme ». [...]
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