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Le souverainisme total, entre combat temporel et nécessité spirituelle

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Publié le

20 octobre 2020

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Depuis quelques années le courant national et conservateur voit un affluent prendre une place importante dans son fleuve médiatique, celui du souverainisme. Adulé par certains comme le courant à suivre pour prendre le pouvoir, moqué par d’autres qui n’y voient qu’un refus d’aller au bout du discours en refusant de se déclarer clairement « de droite » ou « nationaliste », il semble que le principal soit oublié dans tous les cas, volontairement ou non. Le principal étant, bien évidemment, l’alliance du temporel et du spirituel dans la lutte.
Jeanne d'Arc

L'une des questions les plus en vogue, et à juste titre, c'est la souveraineté de qui et pourquoi faire. Nous pourrions demain devenir une république islamique et être souverain, sortir de l'UE, de l'Otan, rebattre monnaie et décider en pleine conscience et volonté de notre immigration. La France s'est certes construite par l’État, mais si l’État n'est plus français alors à quoi bon le rendre souverain. Ce qui compte ce sont donc les principes, en clair c'est le contenu et non le contenant, c'est la vision que l'on a de la France, celle que l'on souhaite voir perdurer. Peu importe que l'on nomme ceci la souveraineté, le nationalisme ou le conservatisme.

La souveraineté, dans notre grille de lecture des « trois niveaux primordiaux » doit d'abord, et avant tout, commencer par la famille. Comme l'a si brillamment énoncé Monseigneur Delassus : « La famille n'est point seulement l’élément premier de tout l’État, elle en reste l’élément constitutif, de telle sorte que la société régulière, telle qu'elle existe, si longtemps qu'elle n'a point contrarié les lois de la nature, comme l'a fait notre France par la Révolution, se compose non d'individus, mais de familles. » La figure qui fait autorité dans cette famille, et c'est elle qui est attaquée prioritairement par le mondialisme, c'est celle du père. Le premier combat du souverainisme total devrait donc être celui de la remise en bonne place de la figure paternelle au sein de la famille. [...]

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