Noël approche avec sa solitude et une allégeance qui s’est transformée en dérision. Les choses médiocres même nous semblent révélatrices. La liberté du crime résume toutes les libertés. Le couteau reste donc le cadeau idéal – offrez des Opinel. L’arme blanche passe du quotidien au létal et obtient la plus sale actualité dans les églises et les salles de classe.
La liberté de conscience n’a jamais été aussi menacée et se règle dans un corps-à-corps minimaliste qui rend le sang visible. Plus de distance. De la connerie pure. La liberté d’expression, personne n’y croit plus depuis longtemps. On ne fait que monnayer la catastrophe. Le besoin d’idéal (un rêve, un cheval) est encore là. Le sentiment d’humiliation et de vengeance impossible à rassasier.
Les solutions de plus en plus aléatoires, la violence et le sens du spectacle sont de mise. Le manque d’équilibre et l’affolement général font choisir la cruauté. La libido lui est directement connectée. Un infini au service de Guy Debord. [...]
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