La culture est méprisée. Pourtant elle englobe tout. Et en particulier le langage qui se rapproche de plus en plus de l’infra-mince. Les idées apparaissent aujourd’hui à l’extérieur de nous, les médias s’en chargent. Le conformisme repose sur cette imposture : le confort moderne. Mais nous avons certainement besoin de cette hiérarchie de signes, ces mesures et ces repères. J’ai lu pendant les fêtes le Journal d’un résistant (1972-2018), Vincent Bioulès, peintre, catholique. Somme et retour sur sa vie, audace de la clandestinité. Journal où toute réflexion définitive ressemble à une faute.
Bioulès citant Balthus : « L’art est un moyen d’accéder au mystère de Dieu, de tirer les derniers éclats, de se mettre en situation de capturer un fragment. Le tableau est une prière, le saisissement de l’innocence, un temps arraché au désastre du temps qui passe. Une immortalité capturée ». L’athée est détourné du désir d’élévation. La vie sacramentelle crée des liens qui éclairent. [...]
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