Arnaud Martin peint depuis sa nuit, depuis sa grotte. Et c’est ainsi que son imaginaire est infini. Il ne cesse de révéler les formes spectrales fluorescentes que les ténèbres, par la révélation de l’artiste, ne parviennent plus à retenir. Nous avons accès au négatif de notre monde en plein jour. L’artiste crée des chimères où le végétal et l’animal se mêlent à la personne humaine pour en faire un symbole. Si ces hommes-totem-épouvantails-gargouilles, rappelant les êtres des visions de l’enfer de Jérôme Bosch, semblent irradiés, c’est qu’ils sont porteurs de la lumière. « Ma quête se fait la nuit, c’est là qu’apparaissent les fantômes, les monstres, c’est là que naissent les contes de fées, les cauchemars, et c’est ce qui me nourrit ». […]
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