L’équipe de campagne d’abord, chargée de maintenir l’espoir après l’élan des premiers jours. Sarah Knafo, l’énarque à la barre, peut désormais compter sur deux préfets : Gilbert Payet comme conseiller technique et juridique, et Jean-Paul Bolufer, ex-directeur de cabinet de Christine Boutin. Olivier Ubéba, ancien de la communication de l’UMP, chapeaute la scénographie et les discours. Samuel Lafont affronte les vents contraires de la twittosphère pour coordonner la campagne numérique. Passé ce cercle restreint, on tombe sur la galaxie des Amis d’Éric Zemmour, association sûrement vouée à muer en parti.
À titre de comparaison, l’équipe de campagne de Michel Barnier, son pédigrée en particulier, montre qu’au-delà des convertis de la première heure, tenir sur la longueur imposera d’accueillir des professionnels. Autre candidat « parti sans parti », Emmanuel Macron comptait tout de même sur la ligne de départ une équipe déjà bien rodée à l’efficacité du privé.
Attention à l’effet « trop-haut-trop-tôt ». Tout l’enjeu consiste à identifier le point d’acmé de la dynamique en cours, pour transformer la courbe en exponentielle et contrer l’effet de plateau
Quid de l’équipe gouvernementale ensuite ? Comme s’interrogeait récemment Marion Maréchal face à Mathieu Bock-Côté sur CNews, qui pour occuper les postes d’un gouvernement et d’une administration Zemmour ? Dans les ministères, au poste de Secrétaire général de l’Élysée, à la DGSE, etc. Les Français susceptibles de se laisser tenter par une candidature Zemmour attendent des clarifications. De même pour les législatives : si on sait que l’hémicycle occupe l’équipe du candidat, reste un parti à monter et des candidats à trouver. [...]
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