L’embolie des hôpitaux n’est pas due aux non-vaccinés. Ils ne sont que les révélateurs d’un drame plus profond. La crise du COVID-19 dure depuis plus de deux ans. Au début de 2020, l’État avait compris qu’un tsunami arrivait. Il a tellement anticipé que Mme Buzyn, ministre de la Santé à l’époque, est aujourd’hui en examen pour mise en danger de la vie d’autrui. Depuis 2020, des milliers de chambres ont continué d’être fermées chaque année, comme si le COVID ne devait pas interrompre les pratiques budgétaires qui cassent l’hôpital public depuis des décennies.
Depuis 2020, des milliers de chambres ont continué d’être fermées chaque année, comme si le COVID ne devait pas interrompre les pratiques budgétaires qui cassent l’hôpital public depuis des décennies.
Rappelons que, le 14 janvier 2020, le gouvernement laissait 1 200 médecins hospitaliers poser leur « démission administrative » en raison de la folie bureaucratique qui y règne. Souvenons-nous des manifestations d’infirmières depuis les années 90. Nous savions que l’État n’assure plus la sécurité dans la rue ni l’instruction des jeunes. Le virus a révélé que l’administration ne veut plus soigner la population.
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