Le petit Wenceslas naît en 907 à Stochov. Pas comme n’importe quel enfant cependant : son père, Vratislav (oui, il va falloir s’accrocher pour les prénoms) est duc de Bohème. Sa mère se prénomme Dragomira, et voue une haine sans cordialité à tout ce qui est chrétien. Insupportée par son premier fils Wenceslas, qui ne s’agenouille que devant la croix chrétienne, elle l’envoie promener chez mamie Ludmilla et se consacre à l’éducation du petit frère, Boleslav, beaucoup plus enclin aux volontés de sa mère. Wenceslas est ravi : gâtouillé chez mémé Ludmilla, très chrétienne, il peut prier, pratiquer les vertus, étudier la politique et les textes saints. Papa Vratislav meurt glorieusement sur le champ de bataille, alors Wenceslas, héritier, n’a que 15 ans.
Maman Dragomira prend le relai du pouvoir et rappelle Wenceslas : après tout, elle est seulement régente et doit faire comme si elle n’usurpait pas du tout le trône. S’ensuivent des persécutions de chrétiens à la chaîne. On crame des croix, on assassine des prêtres, on se croirait dans la France de 2022. Wenceslas lui-même assiste à la messe en scred.
Lire aussi : Partout, les saints : Sainte Madeleine de Nagasaki
Dragomira embauche du Viking sous houblon pour aller trucider mamie Ludmilla, réglant définitivement la question des gestes barrières au prochain repas de famille. Par chance, Wenceslas survit. Il reprend le pouvoir à sa tarée de mère en 924. Au lieu de la faire égorger, il la remise quelques années au cachot, pour bien la faire réfléchir sur les conséquences de ses actes. [...]
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !