En 1998, Charles Millon avait été exclu de l’UDF pour avoir accepté les voix du Front national lors des élections régionales. N’ayant jamais abandonné cette idée reprise depuis par Patrick Buisson, Marion Maréchal et Éric Zemmour, il tente une médiation entre les partis de droite, mais avec l’intelligence qui fait cruellement défaut à un personnage comme Robert Ménard.
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« Rendre possible la mise en œuvre d’un programme commun de gouvernement » : voilà l’objectif actuel de l’ancien président de la région Rhône-Alpes, croyant sérieusement à la possibilité de la chose alors que le camp national représente environ 30% des intentions de vote – plus que la gauche et les centristes. La droite forte a-t-elle jamais été aussi proche du pouvoir depuis de Gaulle ?
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