« La libre détermination des personnes, c'est mon ADN » titre le magazine Têtu pour son entretien avec Valérie Pécresse. Avec ces propos, celle qui dégringole dans les sondages opte assez clairement pour une ligne progressiste. Tentant de maintenir un « entre-deux » raisonnable entre les progressistes juppéistes et les catholiques conservateurs de François-Xavier Bellamy, ses grands écarts relèvent de la gymnastique olympique. Lorsqu'on lui demande son opinion sur l'identité de genre, elle répond : « On est dans un pays de liberté, je ne me pose même pas la question ». La réflexion n'est pas au centre du programme de Valérie Pécresse, ce n'est pas nouveau. Elle dit aussi que la droite conservatrice n'est pas de sa sensibilité et que Retailleau, Bellamy et Jacob « ne font pas ma ligne politique ». Au moins, c'est honnête : ces membres du parti ne sont là que pour rameuter l'électorat, mais sur le sociétal, elle fera du Macron. [...]
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