Qu'est-ce qui, à 21 ans, vous pousse à vous engager dans ce processus électoral ?
Ma génération est celle qui entre sur le marché du travail en ce moment. Mais aujourd’hui, il n'y a pas de travail, les institutions ne nous protègent pas, il y a trop de délinquance dans nos rues, le tout sans garantie de retraite. Comme l'Assemblée nationale est là pour représenter la population, il faut forcément que des jeunes se dévouent pour le faire, parce que les attentes des soixante-huitards sont trop différentes des nôtres. Il faut absolument des jeunes pour remédier à ce manque. Je me suis investi d'abord à GZ [mouvement des jeunes zemmouriens, Ndlr], puis à Reconquête ! via le Mouvement conservateur, puis ces partis m'ont demandé de me présenter. Je pense qu'il faut des gens qui mènent le combat culturel et politique en France, il faut un renouvellement des élites.
Zemmour a défrayé la chronique mais semble trop radical pour la population française actuelle : pourquoi le suivre malgré tout ?
On peut très bien avoir raison et être considéré comme trop radical. Pour moi, Zemmour ne dit rien de radical, il parle d'immigration incontrôlée, d'assimilation par la culture et l'école, cela n'a rien d’extrême non plus ; il veut protéger la France des dangers économiques européens, cela me semble du bon sens. Ce procès en radicalisme est un épouvantail dressé par les médias pour le discréditer. Son diagnostic est le bon, il est le seul à l'avoir dressé. Il est le seul à avoir une vision millénaire de la France : en puisant dans cette grande histoire, on peut se projeter dans l'avenir. C'est cette vision générale qui m'a poussé à le suivre.[...]
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