Bonne nouvelle pour l’industrie du béton ! Dans son intervention télévisée du 14 juillet, Emmanuel Macron entend « répondre à l’urgence climatique » en libéralisant le marché de l’éolien et du solaire. Moins de procédures pour davantage de déforestation et de béton. Sous le diktat de Bruxelles, la France se couvre progressivement de ces mats blancs et hideux. D’ici 2028, 6 500 éoliennes viendront s’ajouter aux 8 000 machines déjà installées. Mais les lobbies voient grand : 50 000 éoliennes couvriront la France en 2050. À proximité de la montagne Sainte-Victoire (parc Artigues/Ollière), 25 000 m² de forêt ont été défrichés pour installer 22 éoliennes de 126 mètres de haut, l’équivalent d’une tour de 46 étages.
33 000 tonnes de béton armé ont été coulées en 2020 pour installer les 22 éoliennes. La colline a été rasée au brise-roche et des routes (parfois goudronnées) tracées afin que les semi-remorques puissent accéder au chantier. Construit devant la montagne Sainte- Victoire, le site possède peu d’intérêt en matière de vent, la forêt et le relief constituant une véritable barrière.
Hors-la-loi, le chantier des éoliennes a été entrepris durant le confinement sans autorisation environnementale. Marc-Antoine Chavanis organise la réplique judiciaire. Représentant local de l’association Sites et Monuments, il fait condamner le chantier en février 2020 devant le tribunal administratif de Toulon. Finalement le préfet du Var a signé un arrêté autorisant la poursuite du saccage. « Ce chantier va en appeler d’autres, prévient Marc- Antoine Chavanis. Ils installent ces monstres d’acier chez nous dans l’arrière-pays du Var où le prix du foncier est faible. Ils n’ont pas de scrupule, pour eux nous sommes des gueux ». Pour aller plus loin : suivre l’excellente Webtv sur Youtube : « Vent d’état sur Sainte-Victoire ». [...]
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