Bien avant l’Afrique, l’Amérique a été la principale ambition mondiale française. Malheureusement, Paris a renoncé à ses conquêtes canadiennes après la perte de Québec en 1759. Dès 1830, la France reporte ses aspirations coloniales vers la rive sud de la Méditerranée où la compétition avec l’Angleterre semble plus équilibrée. « Laissons au coq gaulois ces sables à gratter », riait perfide Lord Salisbury. Et de fait, Londres accapare les terres les plus riches du continent noir, les plateaux d’Afrique australe et de l’Est qui descendent jusqu’au Nil. Il ne reste à la France que le Sahara, le Sahel, un morceau du golfe de Guinée et surtout un énorme complexe d’infériorité face au monde anglo-saxon.
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