À l’origine hollandais et urbain, Sjoerd Wartena a découvert dans la Drôme, par un retour à la terre, une culture millénaire enrichie par les paysans locaux génération après génération. Désireux de sauver cet héritage à l’abandon, il prône à travers Terre de Liens le maintien de petites fermes multifonctionnelles.Quel est le but de Terre de Liens ?Terre de Liens a pour vocation de favoriser l’installation de nouveaux agriculteurs qui s’orientent vers un mode de production paysan et agroécologique, et en particulier de ceux qui n’ont pas la chance de venir du milieu agricole. Grâce à l’épargne collaborative placée par nos 15000 actionnaires dans le fonds de la Foncière – notre entreprise d’investissement – et aux dons réunis par notre Fondation, nous acquérons des terres qui sont ensuite proposées à la location.Lire aussi : L'éditorial de Jacques de Guillebon : Fragments de FranceCe système permet à des fermes de taille familiale de survivre en étant transmises aux générations à venir.Justement, pourquoi préférer les petites fermes aux exploitations agricoles de grande échelle ?La politique agricole de Bruxelles ne soutient absolument pas ni le bio ni le modèle paysan, c’est un énorme gâchis. Car la petite agriculture, souvent très diversifiée, crée des emplois, et des emplois qui ont du sens. En France, il y aurait de la place pour 500 000 petites fermes si l’on cessait de jouer le jeu du marché mondial et si l’on favorisait l’agriculture paysanne, qui est le préalable nécessaire à toute véritable agriculture biologique.
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