C’ est la fin. L’état islamique a vécu. Il faisait trembler le monde ; il a conquis les anciennes marches de l’Empire perse, pillé les richesses du sol et les tombeaux de Palmyre, massacré et réduit en esclavage les Yézidis et les chrétiens, et porté l’agression au cœur des capitales européennes.
Il ne reste de lui que quelques milliers de combattants vaincus, sortant de l’ultime réduit de Baghouz en cohortes poussièreuses et lasses. On peine à reconnaître en eux les criminels, les tortionnaires qu’ils sont pourtant et voici que le monde s’interroge sur la destination et le sort de ces bourreaux devenus prisonniers.
C’est qu’il y a parmi eux des ressortissants de pays occidentaux, des Français en particulier et qu’il est venu à l’idée de certains que l’Irak et la Syrie étaient en fin de compte des destinations peu sûres, étant donné qu’ils y seraient selon toute vraisemblance condamnés à la pendaison – en dépit du fait qu’il n’y a presque plus de prisonniers djihadistes s’avouant encore combattants : bizarrement, ils étaient tous (...)
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