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Paris des écrivains… des écrits, des vins
Georges Perec dans Perec/rinations (récemment réédité au Seuil, avec ses jeux pour la presse, sous le titre Jeux) mettait ses lecteurs au défi avec des itinéraires de promenades parisiennes à contraintes : sillonner le 7e arrondissement en n’empruntant que des rues en s, aller de l’avenue des Ternes à la Trinité via onze artères commençant […]
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Éditorial culture de Romaric Sangars : Perspectives

L’an neuf accentue l’illusion que les choses pourraient s’améliorer par elles-mêmes, juste en raison du fil du temps, cette paresseuse superstition progressiste. Eh bien non, le seul vrai progrès est spirituel, comme le rappelle Matthieu Falcone après Charles Baudelaire, ce qui implique un éveil, un feu sans cesse attisé, un éclaircissement poursuivi; une lutte acharnée contre tout ce qui, sans cesse, conspire à nous réduire.

2024 verra sans doute encore le goût du lynchage se répandre, puisqu’il s’est déchaîné de manière croissante l’an dernier, au prétexte d’un conflit de générations. Alors que les soixante-huitards prônaient le débraillement général et la transgression particulière afin de sortir de l’étouffoir où leurs parents semblaient les avoir élevés (il faut dire que deux guerres mondiales, ça raidit), leurs petits-enfants nés en 0 traquent la moindre blague graveleuse ou provocation d’époque pour déboulonner les statues d’hier, eux qui ne supportent plus que les martyrologues à leur image (dommage qu’ils ne ressemblent à rien).…

Constance Courson : « Le bureau des pleurniches, c’est pas mon truc »
La posture adoptée dans votre livre, consistant à aller chercher l’épreuve pour écrire, n’est-elle pas à rebours de la mode actuelle ? Pas de posture. Le corps ne ment pas. Pour que la parole se fasse chair, l’écrivain doit-il le risquer, ce corps ? Eh bien, c’est ce que disait Williams Burroughs : l’écrivain doit […]
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Sur Dante : portrait d’un révolutionnaire
Il y a deux ans, à l’occasion du septième centenaire de sa mort, une biographie de Dante par l’éminent écrivain et historien Alessandro Barbero était traduite en français et nous espérions quelques éclaircissements sur l’immortel mais obscur auteur de La Divine Comédie. Nous fûmes bien déçus, tant ce pavé chichiteux exposait l’aspect lacunaire des sources […]
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[Cinéma] Menus-plaisirs : cassoulet complet
Amateur de bonne chère, le documentariste Frederick Wiseman (93 ans) délaisse avec Menus-plaisirs les institutions publiques dont il est coutumier pour dresser le portrait de la maison Troisgros, plusieurs restaurants dont un étoilé, le Bois sans feuille: soit une véritable dynastie. Sur une très longue durée, les motifs invariants du cinéaste se succèdent : pas […]
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Festival du film coréen à Paris : notre sélection

Ransomed (2h12) de Kim Seong-hun, avec Ha Jung-woo, Ju Ji-hoon, Kim Jong-soo.

1987, Liban : tandis que la guerre fait rage, un membre du ministère des affaires étrangères sud-coréen est kidnappé par une milice. Un de ses collègues est alors envoyé sur place en mission non-officielle pour payer la rançon et libérer l’homme. Sans le soutien des services secrets, en conflit avec le ministère, le diplomate doit naviguer dans un environnement chaotique, où il fait la rencontre d’un compatriote, chauffeur de taxi à l’attitude ambiguë. Très vite, la situation dégénère et une course poursuite s’entame à travers tout le pays. Tiré d’une histoire vraie qui ne sera déclassifiée qu’en 2047, le métrage séduit par son équilibre parfait entre scènes d’action et d’humour, rappelant le meilleur du cinéma coréen, qui sait si bien mélanger les genres. Entre thriller d’espionnage haletant et buddy movie aux gags qui font mouche, Ransomed confirme après un Tunnel déjà excellent en 2016 tout le savoir-faire de Kim Seong-hun derrière une caméra.…

Jacques Dutronc : chanteur par hasard, poète par nature
Pourtant, dès les premières pages, Dutronc abat joyeusement son mythe, frappe le lecteur de la distance entre le phénomène qu’il fut et l’importance qu’il accordait à sa carrière, qu’il s’accordait tout court. Si, issu d’une famille de musicien, le jeune Jacques a une passion sincère de son art, il ne se destine aucunement au métier […]
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Pour une contre-histoire de l’animation française
Ladislas Starewitch, russe passionné d’entomologie, choisit la France pour produire le premier long-métrage d’animation de l’histoire, Le Roman de Renard (1930). Des saynètes jouées par des marionnettes en fil de fer dans une ambiance crépusculaire qui fera date. Impossible de ne pas évoquer Le Roi et l’Oiseau (1952), chef-d’œuvre de Paul Grimault qui inspira des […]
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L’Incorrect numéro 73

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