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En Syrie, les torches incendiaires et les colombes épouvantées
L’Incorrect invitant, par un slogan malicieux, à dire les choses plutôt qu’à les taire, à partir du moment où elles sont difficiles à entendre, je me permettrai de répondre très cordialement aux points de vue exprimés dans cette revue à propos de l’affaire syrienne et des relations entretenues par la France avec les Etats-Unis d’Amérique et la Russie.
Syrie : faire la guerre suppose une politique étrangère indépendante
En décidant, quasiment au doigt mouillé et sur la base de dépêches diplomatiques hasardeuses, de bombarder la Syrie, le président de la République, Emmanuel Macron a porté atteinte au principe d’égalité souveraine des Etats, loi d’airain du jus gentium europaeum, comme le firent tant d’autres avant lui. La sidération, la stupéfaction et même la colère saisissent les opposants à ce « va-t’en-guerrisme » impromptu, lesquels agitent leur fiole désespérément vide de la preuve manquante d’armes chimiques à Damas.
Entre Moscou et Washington, choisir Paris
On pourrait débattre à l'infini de l'origine de l'attaque chimique de Douma. On pourrait discuter des preuves apportées par chacun, comme certains le font depuis les bombardements de la Ghouta en 2013 et celui de Khan Cheikhoun en 2017. Sur ce sujet, le scepticisme est sans doute la meilleure philosophie
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États-Unis, Le modèle conservateur
La présence remarquée de Marion Maréchal-Le Pen a braqué les projecteurs sur l’événement phare de la droite américaine : la Conservative political action conference (CPAC). Le raout annuel des conservateurs outre-Atlantique a rassemblé du 22 au 24 février près de 10000 personnes à Washington autour des personnalités certaine s: Donald Trump et son vice-président Mike Pence, des élus, des médias, des intellectuels et des responsables associatifs. « On se sent le même peuple, tous amoureux de l’Amérique! » Pendant le discours de Donald Trump, une militante en larmes laisse paraître son émotion dans un roucoulement digne de l’accent birkinien. Oui, l’amour de la patrie et de la Constitution est la chose du monde la mieux partagée de ce côté-ci de l’Atlantique. Mais découvrir la CPAC pour un brave gaulois habitué des congrès politiques européens, c’est un peu comme parcourir les travées du salon du mariage de Vierzon pour un bourgeois à loden. Musique de foire, créatures déguisées, kitsch assumé, mais avec l’organisation américaine, son envergure et son enthousiasme. Oui, c’est bien un salon du mariage, le mariage de la carpe et du lapin qui rassemble toutes les nuances du conservatisme américain, non sans chamailleries. Des libertariens favorables à la légalisation de toutes les drogues aux puritains les plus rigoristes ! Il faudrait hélitreuiller Xavier Bertrand, attaché à Virginie Calmels, afin qu’ils constatent que tous les courants de droite peuvent (…) A découvrir dans le dernier numéro de L’Incorrect et en ligne pour les abonnés
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NSA : de grandes oreilles t’écoutent depuis toujours
Nos vies sont de plus en plus surveillées, et par des organes de plus en plus nombreux. Au panthéon des services de renseignement, la NSA fait figure de Jupiter. Cyber-attaques et espionnage des métadonnées sont au cœur de l’actualité, plus encore depuis l’élection de Trump. La réédition en poche du livre de Claude Delesse consacré à l’histoire et au fonctionnement de la NSA vient donc à point nommé : NSA. Histoire de la plus secrète des agences de renseignement. NSA, National Security Agency. Le nom et son acronyme, ainsi que le surnom des agents de l’agence (les « men in black ») ou celui de Snowden suffiraient à nous convaincre que nous sommes entrés dans un cinéma. Il n’en est rien. Au contraire, c’est la (...) A découvrir dans le nouveau numéro de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés NSA, National Security Agency. Le nom et son acronyme, ainsi que le surnom des agents de l’agence (les « men in black ») ou celui de Snowden suffiraient à nous convaincre que nous sommes entrés dans un cinéma. Il n’en est rien. Au contraire, c’est la NSA qui est entrée dans nos existences, écoutant nos âmes, stockant les données du film de nos vies. Du reste, qui est né après 1960 a toujours été susceptible d’être écouté. Après 2000 ?
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Hubert Védrine : « La France doit cesser de rêver »
Ancien conseiller diplomatique puis secrétaire général de François Mitterrand à l’Élysée, Hubert Védrine a ensuite orchestré au Quai d’Orsay la cohabitation entre Jacques Chirac et Lionel Jospin entre 1997 et 2002. Il revient en exclusivité pour L’Incorrect sur les débuts des présidences Macron et Trump. Emmanuel Macron revendique un héritage gaullo-mitterrandien, est-ce une forme de clin d’œil à votre propre conception de la diplomatie française ? Ce mot-valise bute sur deux conceptions opposées de la construction européenne et de la relation transatlantique, est-il vraiment pertinent? Mitterrand n’est-il pas l’homme qui a permis avec ses successeurs de clôturer en douceur la parenthèse gaullienne de la diplomatie française ? Il est vrai qu’Emmanuel Macron s’est référé quelques fois pendant sa campagne au gaullo-mitterrandisme, oxymore qui a eu un sens, et peut encore servir de point de repère car il y a eu un syncrétisme, une vraie continuité dans certains domaines jusqu’à la fin de Chirac. Il voulait, je crois (...) A lire dans le nouveau numéro de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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Pascal Gauchon de la revue Conflits : « La puissance est un phénomène complexe »
Disponible dans les kiosques de toutes les bonnes librairies, le numéro 17 de la revue Conflits s’attache à définir quels sont les indices qui permettent d’évaluer la « puissance globale » d’un pays. À l’heure où l’on ne jure plus que par le soft power, les critères classiques de la puissance que sont le territoire, les ressources naturelles, la démographie ou l’armée sont-ils toujours pertinents ? Rencontre avec Pascal Gauchon, rédacteur en chef de Conflits, magazine de référence des études géopolitiques françaises.
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Slovaquie : le spectre de la ‘Ndrangheta
Vel’ka Ma?a, à soixante-cinq kilomètres à l’est de Bratislava, la capitale. Rien de commun avec la « grande banlieue » des métropoles d’Europe occidentale. Ici, ce sont des terres noires à perte de vue, des restes d’ensembles bétonnés de l’époque soviétique, et, au bord de la nationale, fléchée par un seul panneau, une petite enclave, des maisons colorées, coquettes, construites les unes face aux autres comme dans un décor de western étrange, reliées à un centre-ville fantôme par une route poussiéreuse où plus personne n’attend le bus sous les abris en tôle froissée et délavés.

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