Skip to content
LFI : quand l’arbre du Hamas cache le Polisario

La campagne des élections législatives a été l’occasion de relever l’activisme de La France Insoumise sur la question du conflit israélo-palestinien, malheureusement instrumentalisé par des apprentis sorciers communautaristes plus intéressés par leur clientèle électorale que par les intérêts français bien pensés. Elles auront aussi été le siège de nombreuses ingérences étrangères. Nous avons pu constater le 2 juillet que le ministère des affaires étrangères russe avait publié un message cryptique en « soutien » à Marine Le Pen qui s’est empressé de le dénoncer. De l’autre côté du spectre, Olaf Scholz a exprimé ses « inquiétudes » et indiqué soutenir ses « camarades qui font tout pour battre l’extrême droite ».

Plus surprenant encore, la Grande Mosquée de Paris a exhorté les électeurs à ne pas laisser « la haine irrationnelle nous diviser » par la voix de son recteur Chems-eddine Hafiz. Ce monsieur s’était d’ailleurs déjà manifesté le 30 juin, appelant les musulmans à contrer la « montée inquiétante de l’extrême droite ».…

Éditorial d’Arthur de Watrigant : Lui et le chaos

Souvenons-nous. Nous sommes le 1er mai 2017, soit deux jours avant le débat de l’entre-deux tours de la présidentielle. Apparaît alors une vidéo qui en quelques heures explose tous les compteurs, s’incruste dans tous les groupes WhatsApp, inonde les boucles Telegram et se retrouve en haut du panier des recherches sur les réseaux sociaux. Que voit-on? Un psychiatre italien du nom d’Adriano Segatori qui en huit minutes pose un diagnostic argumenté: « Pourquoi Macron est dangereux. » On apprend même quelques jours plus tard que plusieurs membres de l’équipe de Marine Le Pen avaient griffonné quelques notes pour pondre la stratégie gagnante du débat. Raté. N’empêche, un mandat et demi plus tard, quand bien même le toubib se situerait « à l’extrême droite de l’échiquier politique, ce qui pose la question de l’objectivité de son analyse » selon les décodeurs du Monde bien connus pour leur impartialité, l’analyse se révèle bougrement sensée, sans tomber dans le complotisme bas du front.…

RAP contre RN : le retour des momies

Musicalement, le rap français a toujours eu 15 ans de retard sur le rap US. Idéologiquement, on est plus sur du 35 ans… Outre atlantique, le rap ne se cache plus depuis longtemps d’être une musique ultra-libérale et conservatrice, à l’image des « minorités » qui le portent : Kanye West a fait son coming-out trumpiste depuis un bail, Tyler The Creator raille la démagogie démocrate et Suicide Boys claironne son entre soi de rappeurs white trash. Evolution naturelle pour une musique qui est passée du ghetto aux stades de football en quelques années, et qui n’a jamais caché son opportunisme, tant elle est calquée sur le « capitalisme sauvage » (aka : le narcobanditisme) en vogue dans les quartiers.

En France, c’est un peu plus compliqué, car le rap a longtemps été une musique d’Etat. Sous la férule soviétique de Jack Lang, il est même devenu l’instrument premier de la propagande « ethno-différentialiste » (lol) menée tambour battant avec les ingénieurs sociaux du mitterrandisme (Sos Racisme et autres entités conçues pour entretenir la sécession des « quartiers »).…

L’Incorrect numéro 82

Retrouvez le magazine de ce mois ci en format

numérique ou papier selon votre préférence.

Retrouvez les numéros précédents

Pin It on Pinterest