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Législatives : l’antifa Raphaël Arnault, candidat du Front populaire, est fiché S

Le Front populaire s’enfonce un peu plus dans la honte en investissant un candidat fiché S aux élections législatives anticipées. Il s’agit de Raphaël Arnault, patron du collectif antifas « La Jeune Garde », connu pour ses actions violentes entre passages à tabac de militants de droite et actions coups de poing. Il sera parachuté dans la circonscription d’Avignon.

En effet, d’après les informations que L’Incorrect a pu se procurer et vérifier, Raphaël Arnault fait l’objet d’une fiche S pour « proximité avec la mouvance d’ultra-gauche radicale et susceptibilité de se livrer à des actions violentes » et considéré comme un individu « dangereux » par les services de police.

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Il a récemment fait parler de lui lors d’une altercation avec Mila, la jeune étudiante victime de harcèlement par des musulmans radicaux. Il a aussi menacé de mort la militante féministe Alice Cordier : « Cette bouffonne d’Alice Cordier qui repartage les Kurdes, j’ai un conseil à lui donner : qu’elle vienne là-bas, vers les Kurdes.

Arnaud Benedetti : « Le cordon sanitaire n’a jamais été aussi faible »

Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il dissous l’Assemblée nationale ?

J’ai toujours pensé que les germes de cette dissolution étaient inscrits dans les résultats des élections législatives de 2022. Le président disposait de la majorité la plus relative dont a pu disposer un gouvernement sous la Vème République. Sur la durée, vu la faiblesse de cette majorité, la dissolution était inéluctable.

On peut toutefois se demander si Emmanuel Macron pouvait retarder cette dissolution, en trouvant une autre fenêtre de tir. Il aurait par exemple pu la retarder s’il n’avait pas changé de Premier ministre en janvier dernier : il pouvait maintenir en poste madame Borne jusqu’à juin, puis en fonction des résultats des élections européennes, nommer un nouveau Premier ministre, ce qui lui permettait de rebondir sur l’échec et de gagner du temps. Or, en janvier, il a choisi un jeune Premier ministre, Gabriel Attal, utilisé comme arme pour contenir la poussée du RN porté par sa jeune tête de liste, Jordan Bardella.…

Européennes : dimanche, folle soirée pour le RN

Un vent de félicité souffle sur le parc floral de Paris en cette fin d’après-midi. L’hysope se mêle aux bulles de champagne dans une ambiance de Garden party. C’est ici que le Rassemblement national a décidé de réunir militants et journalistes pour fêter le score de la liste menée par Jordan Bardella.

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À 20 heures, le couperet tombe sur la majorité présidentielle qui obtient 14,6% des suffrages, plus de deux fois moins que le score du Rassemblement national : 31,4%. C’est l’exultation de joie dans la salle à 20h05 quand Jordan Bardella prend la parole. Dans la continuité des éléments de langage utilisés tout au long de la campagne, il réitère son souhait d’une dissolution de l’Assemblée nationale : « Le président ne peut pas rester sourd au message envoyé par les Français : nous lui demandons de prendre acte de cette nouvelle politique, d’en revenir au peuple français et d’organiser de nouvelles élections législatives », déclare-t-il devant ses militants.…

Dissolution de l’Assemblée nationale : Matignon vaut bien une coalition des droites

Il est à peine 21h et la figure d’Emmanuel Macron apparaît sur toutes les chaînes de télévision. Encore une fois. « Je ne saurai donc, à l’issue de cette journée, faire comme si de rien n’était. C’est pourquoi, après avoir procédé aux consultations prévues à l’article 12 de notre Constitution, j’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote », annonce le président, le sourcil froncé et la mâchoire serrée. Ce qui n’était alors qu’une hypothèse farfelue devient bien réelle. L’Assemblée est dissoute.  C’est le branle-bas de combat. Surtout à gauche. Ils savent faire de la politique. De Sandrine Rousseau à François Ruffin en passant par des momies du Parti socialiste, tous emboîtent le pas du président : « La montée des nationalistes, des démagogues, est un danger pour notre nation, mais aussi pour notre Europe, pour la place de la France en Europe et dans le monde. 

Hervé de Lépinau : « Mourir dans la dignité ne veut pas dire recourir à l’aide active à mourir »

Comment expliquez-vous la ferme implication du RN contre l’euthanasie depuis l’ouverture des débats ?

La question de la vie et de la mort est universelle. Elle dépasse les clivages politiques, l’appartenance partisane. Cela s’illustre notamment par le fait que deux élus de gauche, Pierre Dharéville (PCF) et Dominique Potier (PS), s’opposent ouvertement à cette loi, quand des élus de droite et du centre y sont très favorables. Le Rassemblement National n’échappe pas à la règle, en sachant qu’une majorité de ses députés est opposée à ce projet de loi.

Une consigne de vote a-t-elle été donnée sur ce projet de loi ?

Marine Le Pen a déclaré que cette loi représentait une ligne rouge civilisationnelle qu’elle ne franchirait pas. Néanmoins, elle se range derrière la doctrine du mouvement concernant les questions de société en laissant à ses députés la liberté de vote. 

Quels sont les rapports de force au sein du groupe entre les pour et les contre ?

Questions qui fâchent à Marion Maréchal

Vous défendez le principe d’une union de droites. N’est-ce pas paradoxal d’axer une partie de votre campagne sur l’attaque de vos éventuels alliés : Éric Zemmour contre le RN, vous contre les LR ?

D’abord, je vous demande d’être justes : j’ai pour ma part réservé mes flèches les plus vives à la gauche – j’ai débattu avec mesdames Panot de LFI, Marie Toussaint d’EELV et Valérie Hayer ; j’ai clairement désigné les islamogauchistes de LFI comme mon adversaire principal ; et je suis justement la seule des candidates à droite à avoir établi une distinction claire entre adversaires et concurrents.

Ensuite, par définition cette concurrence électorale existe parce qu’il existe des différences réelles, sur le plan politique et stratégique entre nos formations. Pensez-vous que les masquer grandirait le débat public ? Je ne le crois pas.

Le RN refuse l’union des droites, et avance dans une logique de parti unique, un « avec nous ou contre nous », ce qui est, je pense, une erreur fondamentale.…

L’Incorrect numéro 82

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