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L’offensive islamiste à l’école

Le 16 octobre, nous commémorions le deuxième anniversaire de la mort de Samuel Paty, tombé sous les coups de l’islamisme pour avoir fait son travail. Il serait faux de croire que rien n’a changé depuis : la situation a largement empiré, et la contre-culture islamiste gagne du terrain à l’école au mépris de toutes nos règles. Combien d’alertes plus ou moins sérieuses chaque jour, requalifiées en « faits-divers » pour se rassurer collectivement en atténuant la gravité du phénomène ; combien de sondages et d’indicateurs inquiétants sur ce que pensent les « jeunes » ; combien de professeurs menacés, depuis Didier Lemaire à Trappes en février 2021 jusqu’à ce professeur d’Évry-Courcouronnes menacé de mort dans un courrier le mois dernier ?

Sapé comme jamais 

En cette rentrée 2022, c’est par le vêtement que l’entrisme islamique à l’école s’est encore manifesté. Dès aoûtune note du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) s’inquiétait des velléités de port de tenues islamiques dans les écoles. Après avoir joué la carte de la prudence, le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye a été forcé d’admettre début octobre qu’il y avait un problème de fond: « Il est vrai que depuis un an, le nombre de signalements relatifs à des tenues, disons islamiques, augmente ». Il a depuis eu la bonne idée de publier chaque mois un bilan des signalements d’atteinte au principe de laïcité,ce qui permettra d’en suivre minutieusement l’évolution. Celui de septembre n’est pas fameux : 313 signalements d’atteinte à la laïcité ont été recensés dans les 59 260 établissements du second degré, un chiffre stable par rapport au trimestre précédent (904 d’avril à juillet) mais en hausse sur le moyen terme (627 atteintes à la laïcité entre décembre 2021 et mars 2022). Une majorité de ces signalements concerne le port de signes et tenues prosélytes (54 %) par des élèves – on sait qui. 

Lire aussi : Pègre, islam et vidéos

Et pendant que l’on compte, ils avancent. Si la loi de 2004 interdit le port de signes religieux à l’école, une partie grandissante des élèves musulmans s’en moquent et cherchent des stratagèmes pour la contourner. Sur TikTok, des centaines d’adolescentes réalisent des tutos pour inciter leurs followers à porter des voiles de substitution : transformer le foulard en turban, utiliser un bandeau large recouvert d’une capuche, ou dans le pire des cas s’attacher les cheveux pour en dissimuler la longueur. Les jeunes hommes applaudissent, et insultent celles qui seraient trop apprêtées. Au-delà du voile, ils utilisent l’ambiguïté de la loi pour revêtir des « tenues halal » : abayas pour les filles, qamis pour les garçons. Culturelles plus que proprement cultuelles, ces tuniques longues parfaitement contraires aux mœurs françaises sont portées par de plus en plus d’élèves, sans que l’on sache si elles sont contraires ou non à la loi. Quand ils sont interpellés, certains brandissent le ticket de caisse d’un magasin lambda pour prouver qu’il ne s’agit pas d’une tenue religieuse. Démuni, le personnel éducatif en appelle à plus de clarté sur le plan légal pour pouvoir agir. [...]

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Prisons : à l’ombre du califat

Dans la bataille que se livrent France et non-France, la prison joue un rôle fondamental. Signe éclatant du monopole de la violence légitime – car outre la mise à mort, quelle plus grande violence que celle d’enfermer les corps ? – elle doit incarner la reprise en main des sécessionnistes par l’État central et la souveraineté de son droit. 

L’islam, la première religion carcérale 

Et pourtant, au sein même des prisons et sous le poids du nombre, les enclaves étrangères faites d’un mélange de cultures racaille et islamique se reforment. La vie carcérale est effectivement régie par des effets de bandes, eux-mêmes fondés sur des considérations religieuses et ethniques. Rap- pelons que dans son livre Prisons de France, le sociologue Farhad Khosrokhavar expliquait que le taux de prisonniers musulmans dépasse souvent les50%, et avoisine parfois les 70 % dans les prisons proches des banlieues (contre 8 à 14 % dans la population globale). Inutile donc de disserter des heures : la culture du quartier y règne en maîtresse. Incarcéré à la maison d’arrêt de Nantes, Julien nous le confirme : « Pour vivre en tant que blancs, il y a deux solutions : se racailliser en adoptant leur comportement et leur culture, ou ne pas parler et éviter tout contact avec les autres détenus ». [...]

Chères femmes qui ne voulez pas d’enfants

Le magazine ELLE rapporte que vous êtes 30% de femmes françaises à ne pas vouloir d’enfants. Parmi vous, 50% expliquent qu’un enfant n’est pas indispensable à leur épanouissement. Et vous avez raison : l’épanouissement personnel n’est pas l’objectif premier de la maternité, même s’il en est bien souvent une conséquence. 34% craignent les potentiels effets de la grossesse sur le corps. 31% pensent n’avoir pas assez de moyens financiers pour élever un enfant. 39% soulignent les successions de crises politiques, écologiques et humaines : pourquoi imposer cela à un enfant ? Influenceuses, lobbies, presse, médias relaient sans fin le #nochildchoice. Alors regardons de plus près ce qui ressemble de plus en plus à un # à la mode et aux raisons souvent évoquées pour le justifier.

C’est vrai, et aucune femme ne le niera, la maternité comporte son lot de difficultés et de challenges, surtout quand on est seule. Et, que certaines ne se sentent pas prêtes à y faire face, cela relève de leurs choix personnels. Mais voyons plutôt le reste.

Lire aussi : Contre l’euthanasie et le suicide assisté

Oui, la grossesse peut modifier notre corps mais avec ou sans grossesse, le temps s’en chargera. Cette injonction au corps parfait permanent est malsaine et mensongère.

Oui, les crises politiques, écologiques, sociales font peur, oui la vie n’offre aucune garantie. Mais la solitude ne rendra ni les crises ni la vie moins pires. Au contraire, elle désarme l’individu des ressources que d’autres pourraient lui partager : des compétences, des idées, de l’affection, de l’amitié, de l’écoute. [...]

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Un des plus beaux calvaires hauts-bretons démonté

À Saffré, en Loire-Atlantique (Bretagne), il n’existe pas moins de 60 croix et calvaires ! Ceux-ci sont généralement en « pierre de Nozay », c’est à dire en schiste bleu et sont réputés pour être particulièrement esthétiques. Dans le village des Ormes, deux de ces croix recueillaient jusqu’alors l’admiration et la piété des passants. Malheureusement, le terrain sur lequel était installée l’une d’elle vient d’être vendu. Or, sans demander l’avis de quiconque, le nouveau propriétaire a démonté l’édicule et stocké croix et socle dans un garage ! L’ancien maître des lieux, découvrant l’outrage, a été choqué. Dans une déclaration au journal local, il faisait part de son désarroi et soulignait que « quatre générations de ses ancêtres avant lui avaient vénéré et respecté le calvaire ». De surcroît, l’ouvrage n’était pas en mauvais état puisqu’il avait été restauré il y a quatre ans par une association locale de sauvegarde du patrimoine.…

Corrida : défendre une tradition en tant que tradition

« Le malheur de ce siècle est que chaque chose est mise en discussion », se désolait il y a deux siècles Edmund Burke dans ses Réflexions sur la Révolution de France. Et depuis lors, c’est peu dire que le cyclone infernal de la révision tourne à plein régime et renverse tout ce qu’il peut. Dernière cible dans son œil : la corrida, dont les chances de survie sont précaires.

Du débat qui a débuté cette semaine, un élément est en droit de nous surprendre : tous les débatteurs répètent à l’envi que l’argument de la tradition ne vaut à peu près rien, opposants comme partisans – ceux-ci étant toujours heureux de prêter le flanc à l’adversaire en pensant que cette première concession leur permettra ensuite d’être admis dans le cercle du débat (scoop : ce n’est pas le cas). « L’argument de la tradition ne suffit pas et ne vaut rien, parce que toutes les traditions ne sont pas bonnes et légitimes, d’ailleurs les Aztèques pratiquaient l’anthropophagie donc c’est bien la preuve ».…

Contre l’euthanasie et le suicide assisté

« N’avez-vous pas honte ? N’avez-vous pas honte de refuser à des personnes en grande souffrance, à des personnes en fin de vie, la possibilité de partir paisiblement ? N’avez-vous pas honte de refuser ce dernier geste d’humanité pour d’obscures raisons passéistes, conservatrices ou, pire encore, religieuses ? Alors même que le progrès médical permet de mourir dans la dignité. »

Si de tels propos vous ont déjà été adressés, c’est que, a priori, vous êtes « du côté obscur de la force ». Forcément anti-progrès, conservateurs sans doute, voire même, injure parmi les injures, intégristes extrémistes. Et comme c’est toujours un procès à charge, qu’il nous soit permis ici d’exposer les arguments de la défense.

Alors oui, nous sommes défavorables à une loi permettant l’euthanasie et le suicide assisté, parce qu’il n’est jamais sage de laisser entre les mains des hommes politiques la possibilité de légiférer sur la mort et encore moins sur la nature d’« une mort digne ». Surtout quand ces mêmes hommes politiques n’ont cessé de fermer des services de santé et des lits, au nom de la sacro-sainte économie. Et que, par leur incurie, certains patients sont décédés aux urgences, faute de médecins pour les prendre en charge. À croire qu’ils ont créé le mal pour vendre le remède....

Lire aussi : Henri de Soos : « Dans tous les pays concernés, le nombre d’euthanasies ou de suicides assistés augmente »

Nous sommes défavorables à une loi permettant l’euthanasie et le suicide assisté parce que faire entrer l’euthanasie et la mort assistée dans les mœurs de la société, c’est définitivement changer de société. Les réflexes et les priorités changeront : peu coûteuse en argent et en personnel, elle mettra moins d’une génération à supplanter les options de soins palliatifs ou longue durée. Surtout avec un tel « trou de la sécu » et/ou dette nationale post pandémie. Et ceux qui s’indignent aujourd’hui de l’inégalité d’accès au suicide assisté s’indigneront demain de l’inégalité d’accès aux soins, somme toute toujours plus coûteux que l’euthanasie. [...]

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La corrida est-elle morale ?

On pourrait parler des heures de l’importance des traditions, des milliers d’emplois qu’elles génèrent, de la vie sociale qu’elles tentent de conserver, de la transmission de l’identité, de la passion et des arts, soit autant de cibles pour les coups de boutoir qu’une certaine gauche ne cesse d’asséner oubliant Jaurès, oubliant que l’identité comme la nation sont les seuls biens qu’il reste à ceux qui n’ont rien. On pourrait dépeindre la singularité de cet art qui se crée sous nos yeux, parler de la beauté qui se construit dans les mouvements majestueux de la cape pour dompter la force admirable du taureau et rendre hommage à cet homme si petit les pieds plantés dans cette arène et si grand dans cet habit de lumière, ce trait d’union entre la terre ocre et le soleil qui illumine cette démesure sublime. On pourrait vous parler du plaisir de nouer son foulard rouge et d’enfiler son pantalon blanc impeccablement repassé juste avant de partir, de l’odeur de madeleine des lomos qui grillent sur les planchas et du son revigorant des tireuses à bières à peine posées sur une table de fortune.…

Pègre, islam et vidéos

On pourrait parler de « micro-terrorisme » pour désigner ces radicalisés qui prennent l’initiative d’un attentat ou d’un assassinat ciblé sans bénéficier d’aucun soutien préalable apparent. Et qui sont le plus souvent récupérés a posteriori par les groupes islamistes. Un micro-terrorisme auquel l’opinion semble s’être cruellement habituée : qui se souvient de ce chef d’entreprise décapité par un salarié radicalisé en 2016 à Saint-Quentin Fallavier (Isère) ? Qui commémore à leur juste mesure les attentats au couteau dans la basilique Notre-Dame de Nice (2020) ? Les pouvoirs publics semblent faire passer le message que nous devons désormais vivre avec cette anti-France, avec cette menace intérieure permanente. 

Ce micro-terrorisme, dont les morts sont réels, est d’autant plus dur à identifier et à localiser qu’il peut jaillir n’importe où, y compris des chambres d’adolescents. Les réseaux sociaux jouant parfaitement leur rôle de ferments ultra-communautaires. Sur Tik Tok, l’algorithme peut vous faire passer en quelques heures d’une vidéo-conseil pour porter son voile en toute impunité au collège à des vidéos de propagande ultra-violentes publiées par l’État islamique. 

Issus de classes moyennes ou pauvres, végétant entre petite délinquance et petits boulots humiliants, les futurs-radicalisés voient brusquement dans l’islam une voie de sortie

Si l’on présente certains terroristes comme des « loups solitaires autoradicalisés », comme ce fut le cas pour Mohammed Merah, la réalité est bien plus complexe : les radicalisés le sont rarement complètement de leur propre fait. Mohammed Merah, loin d’être venu au djihadisme par la petite porte, était en réalité lié à la pègre salafiste. Avant de se radicaliser en prison, Merah participait à des go-fast depuis l’Espagne dans le cadre d’un vaste trafic de cocaïne à travers l’Europe, dont les commanditaires étaient tous proches du mouvement salafiste. Un réseau qui aide alors Merah à franchir le pas au sortir de prison, pour l’exfiltrer tranquillement dans la région de Kaboul où il s’entraînera auprès des talibans. [...]

L’Incorrect numéro 73

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