Quel était l’objectif de la proposition de loi sur l’IVG déposée par le groupe Ecologie, Démocratie et Solidarité (EDS) ? Qu’est ce qui justifia votre opposition ?
Le texte prévoyait à la fois l’augmentation de deux semaines du délai légal d’avortement, la fin de la double-clause de conscience pour les professionnels de santé, et la fin de la possibilité d’un délai de réflexion aux femmes qui avortent.
En tant que parlementaires, nous participons légitimement à ce débat. C’est pourquoi nous avions déposé un certain nombre d’amendements, notamment pour concilier les libertés individuelles des femmes avec le droit de la vie à naître. Il y avait, dans la loi Veil initiale de 1975, un équilibre qui avait été trouvé, entre la liberté des femmes et la continuité des grossesses. Cette proposition de loi, en revanche, voudrait créer un certain nombre de déséquilibres. C’est un sujet sensible. Nos amendements s’inspirent de ce qu’on a pu lire et entendre de l’Académie de médecine. Celle-ci ne considère pas qu’augmenter la durée du délai légal serait une solution. Nous avons donc participé à la réflexion sur ce sujet mis à l’ordre du jour par les socialistes. [...]
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